Le 20 octobre dernier, les ministres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), se sont concertés à Libreville à l’initiative du président du conseil des ministres de l’agriculture de la zone CEEAC, le gabonais Biendi Maganga Moussavou. Il était question d’harmoniser les points de vue au sujet des questions tournant autour de l’amélioration qui devrait intervenir dans ce domaine dans cet espace communautaire.
Étaient conviés à ladite réunion, les institutions sous- régionales et le Fonds des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Avec eux, les ministres de l’agriculture ont débattu des questions liées au développement de l’agriculture dans la zone CEMAC dont les chefs d’État ont depuis instruit lesdits ministres de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour
répondre efficacement et concrètement aux problèmes de développement du commerce intracommunautaire, d’autosuffisance alimentaire, de lutte contre la pauvreté, du développement rural et bien d’autres.
C’est fort de ces instructions que le ministre gabonais en charge de l’agriculture, Biendi Maganga Moussavou, a, dans son allocution de circonstance, rappelé l’ambition, mieux la détermination des chefs d’État de la sous- région de militer en faveur de la promotion d’une coopération harmonieuse entre les pays de l’espace sous- régional, du développement du dynamisme et de l’équilibre entre eux pour que les conditions de vie des populations soient améliorées.
Cela n’exclut pas que l’on se pose la question de savoir si ces projections pourront être suivies de faits palpables alors que l’on sait la sous- région victime du Covid-19 qui se manifeste par un ralentissement des activités et de facto des pertes économiques énormes.
Priscillia Ebokolo