Le 30 janvier 2021, un communiqué du Ministère de la Défense Nationale annonçait la fermeture des frontières terrestres, « suite à la remontée particulièrement préoccupante de la pandémie de la Covid-19. […] Une mesure prise par principe de précaution et applicable jusqu’à nouvel ordre, sauf autorisation d’entrée ou de sortie délivrée par les autorités habilitées ».
Ce lundi 1er février, le Ministère de l’Intérieur a précisé, via un communiqué, que la fermeture des frontières, en vigueur depuis avril 2020, reste assortie des mêmes dérogations énoncées il y a neuf mois.
Sous conditions, la circulation des citoyens gabonais est donc autorisée dans les pays de la sous-région Afrique centrale. La mesure est également assouplie pour les ressortissants des pays de la sous-région souhaitant regagner leurs pays respectifs.
La mobilité reste valable pour les personnels des Institutions internationales ou sous régionales en provenance de l’extérieur ou en partance du Gabon.
D’autres aspects dérogent à la décision : l’approvisionnement continu des marchés en denrées alimentaires et produits de première nécessité ; l’approvisionnement en produits pétroliers, gaziers et pharmaceutiques ; tout comme un test négatif Covid-19 d’une validité de 72h au plus ou encore une autorisation spéciale de sortie ou d’entrée signée de l’autorité habilitée.
En avril 2020 déjà, le Gabon prenait la décision de fermer ses frontières. Une mesure qui s’inscrivait dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19.
BL