Dieu seul sait combien le président actuel du Conseil de sécurité de l’ONU, le Congolais Félix Tshisekedi, tenait à voir le drapeau de la RDC, flotter au Conseil de sécurité parmi les 15 membres de l’organe onusien. C’était sans compter avec le dynamisme de la diplomatie gabonaise insufflé par Ali Bongo Ondimba qui a su retourner la situation en faveur de son pays, l’Union africaine ayant finalement validé la candidature du Gabon au poste de membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2022-2023.
Qu’est-ce à dire ?
Que pendant ladite période, le Gabon qui fait désormais partie de cet organe exécutif de l’ONU, aura avec les autres membres, la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale. Aux côtés par exemple du Ghana, deuxième pays africain coopté, il disposera d’une voix pour inviter les parties au différend à régler ledit différend par des voies pacifiques en recommandant des méthodes d’ajustement et des termes de règlement qu’il juge appropriés.
Mieux, le Gabon pourra être partie prenant, lorsque cela s’impose, dans l’imposition de sanctions ou l’autorisation de l’emploi de la force pour rétablir la paix et la sécurité internationale. Voilà qui vient démontrer le crédit dont il jouit, avec lui son président Ali Bongo Ondimba, dans le concert des nations. De quoi s’en féliciter !
Jérémie-Gustave Nzamba