Dans l’organisation d’un État, il revient au Gouvernement d’implémenter la philosophie du président de la République qui nomme, fort de son pouvoir discrétionnaire, le Premier-ministre. Il arrive parfois que le chef de l’État descende dans l’arène pour, lui-même, être au fait des réalités, quand il ne désigne pas un collaborateur méritant son entière confiance pour le représenter comme cela vient encore d’être le cas du Coordinateur général des Affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, qui a récemment, sur les colonnes de l’agence ECOFIN, livré, au nom du président de la République, son sentiment sur bon nombre de sujets d’actualité brûlants.
Noureddin Bongo Valentin s’est alors exprimé sans langue de bois sur la gestion du Covid-19 dont Ali Bongo Ondimba a maintes fois déclaré qu’il faisait de la lutte une affaire personnelle, la diversification économique et industrielle contenue dans le projet de société « l’Avenir en confiance » du président de la République, la conciliation entre l’économie et le développement, la dette. Mais, l’on retiendra d’entrée, cet engagement du premier des Gabonais Ali Bongo Ondimba, à coûte que coûte, changer positivement le statut de ses compatriotes en améliorant leurs conditions de vie. Sentiment somme toute partagé par le Coordinateur général des Affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin qui n’a pas manqué, lors de son interview accordée à ECOFIN, d’inviter ses compatriotes à le juger « non pas sur la base du délit de patronyme, mais bien sur les résultats dont sa culture a depuis subi une influence ». En somme, veut-il que ces derniers avec qui il tient à partager le quotidien en toute sincérité, ne s’accommodent point de la délation ou de la mesquinerie qui ne conduisent à rien, mais fassent beaucoup plus preuve d’objectivité en considérant les actes plus que la filiation. Attitude qui éviterait à la longue à tous, un handicap dans le sens de la satisfaction des attentes des populations qui devraient être nombreuses et délicates, à en juger par l’énumération qu’il en a, lui-même, faite.
Noureddin Bongo Valentin a en effet reconnu, reprenant le président de la République qui n’a de cesse de le ressasser au Gouvernement, que l’écrasante majorité des Gabonais se lèvent le matin en pensant emploi, pouvoir d’achat, eau, électricité, éducation, santé, transport, logement…Qui sont, de l’avis de la plus haute autorité de l’État, des questions préoccupantes, le reste qui relève de la politique politicienne n’étant que bavardage sans intérêt. Ceci expliquant cela, Ali Bongo Ondimba a de tout temps placé au centre de ses préoccupations, la satisfaction du Gabonais, d’où son slogan : « Je ne serais heureux que lorsque chaque Gabonais sera heureux ».
Evoquant la question du combat contre la pandémie « Covid-19 » dont le président Ali Bongo Ondimba a depuis juré d’en faire une affaire personnelle, le Coordinateur général des Affaires présidentielles a, s’appuyant sur les rapports de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des Nations- Unies, affirmé que le Gabon s’est favorablement illustré lors de la pandémie, ajoutant qu’en Afrique, son pays figure parmi ceux qui testent le plus sa population et où le taux de létalité est plus faible. Mais, a rappelé Noureddin Bongo Valentin, cela a exigé de l’État sur instructions du président de la République qu’il s’investisse conséquemment aux fins d’apporter une réponse forte en matière sanitaire et sociale. Le Coordinateur général des Affaires présidentielles n’a pas manqué d’insister sur le fait que tout cela n’aurait pas pu se faire sans l’implication du chef de l’Etat qui a, lui-même, fait preuve d’anticipation.
Autre sujet évoqué, la diversification de l’économie et l’industrialisation qui ne va pas sans concilier l’économie et le développement. Noureddin Bongo Valentin de citer le président de la République pour qui la diversification économique et industrielle, représentent un véritable pan du développement du Gabon, car selon lui, l’or vert devra remplacer l’or noir d’ici à l’an 2030. Ali Bongo Ondimba, a rappelé son collaborateur, ne s’exprime-t-il pas en ces termes : « En ce XXIème siècle, la conciliation de l’économie et de l’environnement n’est pas une option, mais une obligation » ?
« Nous devons revenir à un niveau soutenable de notre dette », cet ultime propos de Noureddin Bongo Valentin vient rassurer et au-delà expliquer les causes profondes qui amènent le Gabon, se tourner vers les partenaires financiers internationaux. Explication du Coordinateur général des Affaires présidentielles : « La dette n’est pas mauvaise en soi, surtout quand elle sert à investir ».
Jérémie-Gustave Nzamba