Accompagné de plusieurs de ses collaborateurs, Hermann Kamonomono, Directeur général de la Société Nationale Immobilière (SNI), à laquelle le gouvernement a cédé la gestion du site abritant la cité Alhambra dans la commune d’Akanda, s’est tout récemment rendu sur les lieux.
But de sa visite, faire l’état des lieux et voir dans quel état se trouve la cité de 1095 logements aujourd’hui. Hermann Kamonomono et sa suite ont pu identifier, nous reprenons ses termes « les grandes problématiques auxquelles les locataires sont confrontés et imaginer des pistes de solution ». Cette première étape qui sera suivie d’une seconde consistant à organiser le régime de location a pour objectif à court et moyen terme, de moderniser la gestion de la cité.
C’est dans cette optique qu’ Hermann Kamonomono a jugé utile d’échanger avec quelques habitants qui n’ont pas manqué de lui faire part de quelques difficultés auxquelles ils font face au quotidien au nombre desquelles l’accès à l’eau et à l’électricité, un problème qui tient la SNI à coeur comme avancé par son DG qui s’est voulu rassurant, affirmant que ces problèmes trouveront dans des délais raisonnables solution grâce au concours de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) avec laquelle la SNI est en contact sur le sujet.
Pour Hermann Kamonomono, l’idéal est que « chaque habitant de la cité dispose d’un branchement individuel en eau et en électricité ». Le DG et sa suite se sont voulus rassurants, compatissant sincèrement aux souffrances des occupants des villas d’Alhambra, surtout lorsqu’ils ont égrèné le chapelet de problèmes patents tels les branchements anarchiques de câbles de courant, les inondations récurrentes, la dégradation progressive de certains câbles bâtis auxquels s’ajoutent malencontrueusement les conflits entre colocataires.
Jérémie-Gustave Nzamba