Aboubakar-Patrice Nendjot, Secrétaire Exécutif de l’Autorité de Régulation des Transports Ferroviaires (ARTF), vient au siège de l’institution à Owendo de lancer les travaux de la commission de révision des textes sur le renforcement des textes législatifs et réglementaires des missions d’audit et de contrôle de ladite institution.
C’est en effet lundi 21 juin dernier que le Secrétaire exécutif de l’ARTF a permis aux experts, conseillers techniques et juridiques de cette entité de démarrer les travaux relatifs à la réforme des licences d’exploitation, du certificat de sécurité, de l’agrément technique, du régime des infractions et des sanctions et de la redevance ferroviaire. Quatre sous-commissions sont à cet effet depuis à pied- d’oeuvre. Il s’agit de celles concernant la création et l’organisation des Autorisations, l’élaboration du régime d’infractions et sanctions, la réevaluation de l’ordonnance de concession SETRAG et la relance de l’immatriculation des véhicules ferroviaires.
L’ARTF qui entend ainsi réaffirmer son autonomie, est une institution publique dont les missions tournent autour de la régulation des activités ferroviaires qui sont très sensibles pour être entièrement laissées aux mains des privés exploitant le chemin de fer gabonais. L’Etat appelé à veiller à la sécurité des usagers devant y avoir un oeil vigilant et s’adapter à l’évolution du temps et des méthodes. C’est le 11 juin 2005 que l’Etat et la Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG), filiale du groupe français ERAMET ont convenu d’agir chacun en respect des clauses du contrat de concession passé entre les deux partenaires.
Les travaux débutés le 11 juin dernier qui se tiennent au siège de l’ARTF à Owendo non loin du pont Nomba sont prévus pour s’achever le 25 du même mois.
Jérémie-Gustave Nzamba