D’aucuns en étaient encore à douter des capacités et même de la volonté du gouvernement gabonais d’organiser dans les règles de l’art cette année, l’examen du Baccalauréat. Non pas seulement parce qu’il se susurrait qu’un boycott de l’examen était à prévoir, mais aussi et surtout parce que nombreux redoutaient les effets Covid. Il n’en n’a heureusement rien été !
Comment ne pas s’en réjouir en dépit de tout ce que l’on peut avoir de mauvaise foi ? La réussite des enfants n’est-elle pas synonyme de celle de toute la société en dépit des difficultés structurelles ou conjoncturelles rencontrées par le pays au cours de cette année 2021 ? Salutaire de plus en plus aujourd’hui, semble-t-il, par rapport aux années précédentes, dans certains centres du moins où l’on constate une nette amélioration des conditions d’étude: les centres de Lambaréné et de Mouila viennent confirmer notre propos.
En effet, s’il est agréable d’avancer qu’il y a dans le premier cité eu cette année 370 admis d’office, ce qui équivaut à une moyenne avoisinant les 37, 50%, il est tout aussi plausible de considérer que les résultats dans le second centre cité mérite une ovation à l’idée de savoir qu’ils nous intéressent surtout du fait qu’il s’agit aussi bien chez les apprenants que les enseignants d’une réponse concrète au voeu cher au président de la République Ali Bongo Ondimba, d’amener au plus vite le « train Gabon » sur la voie de l’Emergence. Ce qui, vous vous en doutez, passe nécessairement par une formation multidisciplinaire certes, mais essentiellement basée sur les Sciences et les Techniques dans lesquelles le pays reste encore très redevable de l’étranger.
Et nous croyons savoir que c’est aussi pour ces bacheliers séries C et D en nombre important des centres de Mouila que le chef de l’Etat a dit sa grande satisfaction, les félicitant avec tous ceux des autres centres disséminés à travers tout le territoire national. Tenez ! Dans le seul centre « Jean-Jacques Boucavel », les séries C et D ont enregistré un taux de réussite respectif de 80, 86% et de 63,64%; de quoi soulager ! Surtout lorsque ces réussites sont assez souvent assorties de mention, ce qui démontre à suffisance que la jeunesse reste et restera l’une des grandes préoccupations du premier des Gabonais, Ali Bongo Ondimba, qui sait compter avec elle pour relever les défis de l’avenir.
Jérémie-Gustave Nzamba