C’est un discours au cours duquel le Président de la République a à nouveau rappelé à ses compatriotes, les vertus de la devise « Union, Travail, Justice » du Gabon, qu’Ali Bongo Ondimba a, lundi 16 août 2021, livré aux Gabonais.
Pour le chef de l’Etat, l’indépendance étant un combat de tous les jours, elle recommande de chacun et de tous qu’il(s) s’arme(nt) efficacement s’il(s) veut ou veulent faire face avec beaucoup d’à-propos aux innombrables et souvent surprenants défis de l’avenir, défis à la fois structurels et conjoncturels. D’où son insistance sur plus de civisme et de solidarité autour d’un même idéal: le développement du pays. Qui passe, à l’en croire, inéluctablement par le don de soi et le respect d’autrui. C’est, s’inspirant de sa démarche devant le Covid-19, ce qu’Ali Bongo Ondimba a voulu certainement réinculquer à ses compatriotes, qu’il a exhorté à aller se faire vacciner, non sans apprécier la mobilisation générale dans ce sens, des pandémies telles que celle connue actuellement ayant de lourdes répercussions sur l’économie, alors que le Gabon, pays de population modeste par la taille, gagnerait à la préserver pour qu’elle concoure du mieux qu’elle peut à l’œuvre de développement économique initiée depuis 2009.
CHAPELET DE SUCCES !
Etant convaincu que rien n’est possible à une population en mauvaise santé, Ali Bongo Ondimba a vanté les efforts visibles et palpables des autorités gabonaises sous sa houlette en la matière, égrenant des réalisations telles la couverture sanitaire nationale à travers la CNAMGS, mais aussi le SAMU, même si celui-ci n’a pas été nommément cité. C’est la preuve, a affirmé le premier des Gabonais, que l’humain est placé au cœur des actions de ces entités, tout comme l’Education reste pour lui, Ali Bongo Ondimba, l’une des principales préoccupations. En témoigne, le changement actuel de paradigmes dans le domaine de la formation avec un accent particulier mis sur l’enseignement technique et professionnel qui privilégie l’acquisition des compétences pour trouver un travail et par ricochet être utile au Gabon. C’est assurément, croit- il dur comme fer, en respectant cette donne que le Plan d’accélération par la transformation (PAT), ne sera pas synonyme de « serpent de mer » comme ont tendance à le décrire ceux qui ont de tout temps refusé de voir ce qui se passe sous leurs yeux. Et pourtant, ce ne sont pas les exemples qui manquent pour les confondre, a rappelé le président de la République, qui a brandi des exploits individuels et collectifs, tout cela grâce au précieux concours de l’Etat.
ALLONS-Y DÉCOUVRIR…
Et de citer les cas de quelques compatriotes, Anthony Obame, de l’écogarde Cynthia et du jeune de 14 ans ayant obtenu son Bac scientifique avec mention, il y a quelques temps, et qui poursuit des études en cybercriminalité aux Etats-Unis. Ce n’est pas tout, Ali Bongo Ondimba a également évoqué le cas de l’ONE en matière d’insertion des jeunes, de la zone à régime privilégié de N’kok dont les travaux sur la transformation de nos essences se passent de commentaires et du Centre international des recherches médicales de Franceville (CIRMF) au sein duquel travaillent des scientifiques de haut niveau, notamment sur les maladies virales. Autant reconnaître avec le chef de l’Etat que le Gabon, à beau être de faible population, reste un géant sur la scène africaine, voire mondiale, comme le démontre à suffisance, la vitalité de sa diplomatie, manifeste dans la reconnaissance dont jouit le pays à l’international et qui lui vaut d’être membre non- permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, de siéger au Conseil des Droits de l’Homme de l’Organisation et d’être très actif dans les discussions portant sur le réchauffement climatique en tant que « Point focal », dirait-on. La Suède et l’Organisation des Nations-Unies pour la Science et la Culture (UNESCO), ne lui ont-ils pas rendu un vibrant hommage pour « son action déterminante pour un avenir humanitaire » ? Comme la dernière citée a cru bon d’adresser un satisfecit au Gabon et à son président pour la matérialisation du Genre qui veut que de plus en plus de femmes intègrent les sphères socio-publiques au nom de la justice sociale et de l’égalité.
N’est-on pas en droit de croire, après ce discours sensibilisateur, plein de sagacité, d’assurance, que sais-je, à la suite d’Ali Bongo Ondimba que certes le Gabon est un petit pays par sa population, mais il n’empêche qu’il boxe dans la catégorie des grands, allusion aux propos d’un grand diplomate américain au sujet de son pays ?
Jérémie-Gustave Nzamba