Le Président de la République Ali Bongo Ondimba n’a décidément pas de répit. Aussitôt sorti le 17 août des festivités marquant le 61ème anniversaire de l’accession du Gabon, son pays, à l’indépendance, le voici ce mercredi 18 août, participant par visioconférence à un sommet extraordinaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).
Les travaux dirigés depuis Yaoundé par le chef d’Etat camerounais Paul Biya, travaux auxquels prennent part ses pairs de Centrafrique, du Congo, du Gabon, de Guinée-Équatoriale et du Tchad, portent sur un thème évocateur, à savoir : « Evaluation de la situation macroéconomique de la zone CEMAC en contexte de pandémie du Covid-19 et analyse des mesures de redressement ». Point n’est besoin de se poser la question de l’opportunité de tels échanges quand on sait les conséquences de la maladie sur les économies des pays de la sous-région et les efforts qu’ils consentent pour sortir des difficultés engendrées par la faucheuse sournoise qui persiste et donne encore du tournis à bien de dirigeants dont les Etats voient encore chaque jour se multiplier des cas de contamination, parfois mortels.
Ce qui, l’on s’en doute, reste préoccupant et exige des réponses immédiates, musclées et naturellement appropriées. En effet, le comité d’organisation qui relève que ce sommet extraordinaire devrait dresser un état des lieux de la situation depuis l’apparition de la pandémie de Covid-19 en 2019 et la résurgence des crises sécuritaires; procéder à une évaluation des différentes mesures mises en oeuvre dans le cadre de la riposte à la pandémie et répondre aux conséquences économiques, monétaires…, convenir éventuellement des mesures nouvelles à prendre, évoque l’urgence et la nécessité d’une telle rencontre au sommet.
Jérémie-Gustave Nzamba