Les conditions de travail des commerçants, notamment ceux opérant au marché de Mont-Bouët, le plus important de Libreville, la question sensibilise les autorités gouvernementales qui ont, ce jeudi 2 septembre, par le truchement du ministère du commerce, inauguré la maison du commerçant.
C’est Hugues Mbadinga Madiya, ministre gabonais du Commerce, qui a, dans ses obligations régaliennes, présidé la cérémonie d’inauguration de la maison du commerçant située en plein cœur du plus grand espace commercial de Libreville. Ladite maison du commerçant qui, selon un expert, fonctionnera à l’image d’un guichet unique, facilitera à la fois les activités commerciales et celles de l’administration qui, parce qu’elles se feront concomitamment désormais, permettront aux uns et aux autres de se sentir proches et d’éviter les nombreuses frictions et incompréhensions entraînant des conséquences fâcheuses dont l’Etat est si souvent tributaire.
Dire qu’aujourd’hui plus qu’hier, le président de la République Ali Bongo Ondimba, instruit le gouvernement de créer au plus vite les conditions d’une harmonie entre le citoyen et l’administration qui passe par l’observation de certaines règles sociétales dont celles concernant les opérations commerciales. C’est tout le but du déplacement au marché de Mont-Bouët de Hugues Mbadinga Madiya qui est venu édifier l’assistance sur le projet cher au président de la République de faire que l’Administration se rapproche davantage de l’administré. Ici, le cas des commerçants du marché central de la capitale qui ont bien perçu l’initiative qu’ils ont du reste saluée.
Désormais, des opérations du genre régularisation, offre de services, et autres relatives à l’activité commerciale dans cet espace, se feront en temps réel, pourvu que ceux qui en ont la mission souffrent d’un seul mal, celui d’être les professionnels que l’Etat attend d’eux !
Jérémie-Gustave Nzamba