Sous le thème : « Ne laissez personne de côté. Les peuples autochtones et l’appel d’un nouveau contrat social », l’ONG Omanda et l’association Kinda Membet célèbrent ce 11 septembre, la journée des peuples autochtones.
C’est parce que lesdits peuples revêtent une importance capitale dans l’équilibre anthropologique qu’ils intéressent à un très haut point l’Organisation non gouvernementale et l’association sus-nommées. Qui apprécient à sa juste valeur l’apport des peuples autochtones dans divers domaines de la vie dont ceux de la culture et de la médecine dans lesquels nous avons beaucoup à apprendre d’eux. Et, ce n’est pas en les tenant à distance qu’on tirera meilleur profit d’eux.
Le rapprochement d’avec eux sonne alors comme une urgence. De plus, le monde d’aujourd’hui ne s’accommode pas des particularismes, mais invite plutôt tous les êtres humains à participer au grand rendez- vous que Léopold Sedar Senghor dénommait « le rendez-vous du donner et du recevoir ».
Au- delà des festivités prévues à cet effet, il sera question à cette occasion de joindre l’utile à l’agréable, profitant de se muer en peuples autochtones l’espace d’un temps et fondant dans leur univers en pensées et actions dans le but d’en sortir aguerri. Il faudra ensuite conter ce que l’on aura vu et entendu pour assurer non seulement la promotion des us et coutumes de ces « autres Bantu », mais aussi voir comment les adapter à d’autres visions restées souvent sectaires, juchées qu’elles sont sur un manichéisme à nul autre égal.
La journée des peuples autochtones, on le voit, revêt donc bien du sens, peut-être un peu plus que d’autres célébrées sous nos cieux à grand renfort de publicité et avec tambours et trompettes.
Jérémie-Gustave Nzamba