Sous la Très Haute présidence du président de la République Ali Bongo Ondimba, le Conseil des ministres s’est tenu lundi 13 septembre 2021 par visioconférence. Loin de nous substituer au Porte-parole du gouvernement Madeleine Berre qui en a livré le communiqué final, nous venons, en dehors de présenter l’essentiel des textes adoptés, évoquer ce qui, dans les décisions arrêtées, pourrait être assimilé à un coup de théâtre, bien malin qui l’aurait en effet prévu !
Au cours dudit Conseil des ministres, ont été tour-à-tour adoptés d’importants projets d’ordonnance dont quatre concernant le Ministère des Relations avec les Institutions constitutionnelles et les Autorités administratives indépendantes, deux pour le ministère de l’Economie et de la Relance, un porté par le département de la Justice et un dernier par celui des Eaux et Forêts. Il s’agit pour le premier cité, du projet d’ordonnance portant loi organique fixant les modalités d’exercice par le Collège d’intérim de la Présidence de la République, de celui portant loi organique relative au président de la République, auxquels s’ajoutent les projets d’ordonnance portant institution de la Médiature de la République et celui portant, et c’est là le premier « coup de théâtre », création du Haut-Commissariat de la République, rattaché à la Présidence de la République et dont les missions sont d’assister le chef de l’Etat dans l’évaluation, le suivi et la mise en œuvre de son action politique. Les deux projets d’ordonnance présentés par le patron du département de l’Economie et de la Relance, projets qui ont été adoptés par le Conseil des ministres, sont ceux portant modification de certaines dispositions de l’ordonnance relative à la réorganisation du Fonds pour les générations futures et à l’appropriation des statuts du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS).
Le Conseil a également entériné le projet de décret fixant les modalités d’exercice du Travail d’intérêt général en République gabonaise, présenté par le ministre de la Justice et le projet d’ordonnance relatif aux changements climatiques porté, lui, par son collègue des Eaux et Forêts.
Nous évoquions d’entrée ce que nous qualifions de « coups de théâtre » et présentions la création du Haut-Commissariat de la République comme le premier. Qu’est-ce qui constitue alors le second ? Il faut aller le chercher dans les mesures individuelles et concerne le désormais ancien Coordinateur Général des Affaires Présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, nommé dernièrement Conseiller Stratégique du Distingué-Camarade-Président du Parti démocratique gabonais (PDG), qui a été remis à la disposition de son administration d’origine.
Jérémie-Gustave Nzamba