Le gouvernement gabonais entend endiguer les violences en milieu scolaire. Le ministre de l’éducation nationale Patrick Daouda Mouguiama a lancé aux côtés des partenaires du gouvernement (UNICEF et UNESCO). L’UNICEF a réalisé en 2019 une étude sur le phénomène.
Les violences en milieu scolaire au Gabon inquiètent le gouvernement. Lors du séminaire sur les violences en milieu scolaire ouvert dans un hôtel de Libreville, la capitale Gabonaise. Le ministre de l’éducation nationale, le professeur mouguiama Daouda s est appuyé sur les résultats d une étude réalisée en 2019 par l’UNICEF, fonds des nations unies pour l’enfance aux fins de fournir aux personnels administratifs les pré-requis pour endiguer cette forme de barbarie. Aux côté du ministre de l’éducation nationale du Gabon, Patrick Daouda Mouguiama, il y a eu lors du lancement de ce séminaire à Libreville le 29 septembre 2021, Noël marie Zagre et Eric Voli Bi représentant respectivement l’UNICEF, le fonds des nations unies pour l’enfance et l’UNESCO, l’organisation des nations unies pour l’éducation la science et la culture, sans oublier les acteurs religieux et du secteur éducatifs.
Cette enquête réalisée en 2019 avance que 80% des élèves interrogés ont déclaré avoir été victimes de violences verbales et psychologique. Ce qui représente respectivement 56% d enseignants et 60% du personnel administratif. À noter toujours selon l’enquête de l’UNICEF 18% d’enseignants et 13% d apprenants ou personnel administratif ont indiqué avoir été victimes de violences verbales ou psychologiques . Les violences sexuelles représentent 29 à 54% de victimes. Ajoutons qu’il y a dans cette étude une classification des actes de violences, d’abord la violence physique, psychologique, ou verbale et les actes de violences sexuelles et en ligne avec l’ouverture au numérique. Pour Le ministre de l’éducation nationale gabonais Patrick Daouda Mouguiama ce phénomène ne saurait être pris en compte sans la participation de la cellule familiale.
Enfin, l’enquête a révélée que les services spécialisés qui n existent qu’au secondaire s intéressent plus aux victimes qu’aux auteurs. Même si les violences physiques sont les plus médiatisées, elles occupent la deuxième place derrière les violences verbales peut on lire. 70% des victimes de violences à l’école n’engagent aucun recours quelque soit la forme de violence subie a précisé le ministère de l’éducation nationale. Une stratégie nationale de lutte contre les violences en milieu scolaire au terme des travaux ce jeudi est attendue.
A. A. T