Ce ne sera pas la première fois que l’équipe nationale du Gabon se retrouvera dans une situation qui lui recommande de jouer son va-tout avec pour mot d’ordre « vaincre ou mourir ». En effet, tel semble être la consigne donnée à nos 23 acteurs par le sélectionneur Patrice Neveu.
La double confrontation des Panthères contre les Palancas Negras qu’elles ne rencontrent certes pas pour la première fois bien que les temps changent, les hommes aussi, les 8 et 11 octobre, présage d’un duel de titans au cours duquel il sera question de méditer la fameuse formule « ça casse ou ça passe ». Les attentes sont nombreuses, point n’est besoin de le dire, tant au niveau de l’encadrement, des joueurs, eux-mêmes, que des Panthernautes dont le premier est l’inconditionnel supporter, le président de la République Ali Bongo Ondimba. Cela est renforcé par les avis d’après les matchs disputés contre la Libye à Benghazi, match qu’on n’aurait pas dû perdre, et face à l’Egypte à Franceville qu’on aurait remporté au vu de sa physionomie.
Cependant, l’on se dit généralement que l’espoir est permis, rassuré qu’on est par le discours teinté de confiance tenu jusqu’ici par Patrice Neveu et les assurances que nous donnent les panthères qui jouent, nous en sommes convaincus, une nouvelle fois gros ! Oui, il est possible de faire un résultat pourvu que la défense et le milieu de terrain jouent avec détermination, la première évitant les trop criardes erreurs de placement et le second travaillant harmonieusement à palier ses insuffisances quand celles-ci semblent se présenter et à nourrir l’attaque trop souvent sevrée de ballon, ce qui explique en grande partie son manque de rayonnement et de réussite, ce malgré la présence d’athlètes sur lesquels on peut parier sans risque de se tromper.
Une fois de plus la bannière nationale, le drapeau « vert-jaune-bleu » sera hissé sur le ciel de Luanda et Franceville où devra retentir concomittamment l’hymne national « la Concorde » qui devrait nous rappeler à nous tous la gravité du moment et amener nos panthères se dédoubler. En cas de résultat positif, l’équipe nationale pourrait créér l’évènement car, si elle est qualifiée pour la CAN-TOTAL-Cameroun 2021, elle n’a jamais été présente en Coupe du monde. Y arriver ressemblerait, on le comprend aisément, à vaincre le signe indien.
Jérémie-Gustave Nzamba