Ce 16 octobre est, à n’en point douter, une date à marquer d’une pierre blanche pour le chef de l’État gabonais qui célébre ses douze ans de magistère. C’est l’occasion pour lui et ses collaborateurs de s’arrêter un moment et d’établir un bilan des réalisations afin de mesurer le chemin parcouru et voir comment relever les défis qui se profilent à l’horizon.
Mais, l’on ne saurait évoquer le bilan des douze années de pouvoir d’Ali Bongo Ondimba sans commencer par jeter un coup d’œil sur la pandémie du Covid-19 dont la 3ème vague est très impitoyable et sur les différentes dispositions prises ou mises en place par les autorités gabonaises en tête desquelles le président de la République, pour minimiser les conséquences de la maladie, sinon l’éradiquer. En effet, dès l’apparition de celle-ci en mars dernier, le gouvernement gabonais avait été instruit par le chef de l’État, d’immédiatement passer à la phase de sensibilisation. Tout, peut-on dire, a depuis été mis en œuvre, les médias, associations et autres Organisations non-gouvernementales se faisant l’écho de la communication gouvernementale reposant sur l’observation des gestes barrières: respect de la distanciation sociale, réduction drastique du nombre des passagers dans les transports en commun, se laver régulièrement les mains à l’eau avec du savon ou au gel hydroalcoolique, porter le masque et même appeler le numéro vert 1410 en cas de symptômes pour anticiper le dépistage et la prise en charge, une prise en charge dont les résultats sont globalement satisfaisants.
Mais, comme il est de notoriété que les mauvaises habitudes ont la vie dure, de nombreux citoyens ont été souvent surpris violant ces règles pourtant simples à observer, poussant le président de la République à convoquer avec le gouvernement et tous les responsables et institutions chargés de la veille et de la riposte contre le Covid-19, d’importantes séances de travail suivies de messages à la nation, rappelant l’effectivité de la maladie et invitant les uns et les autres à plus de responsabilité pour non seulement se protéger, mais également protéger autrui. Plaçant d’ailleurs le combat contre la maladie au rang de ses priorités du moment au même titre que le redressement économique et l’amélioration des conditions de vie des citoyens, nous allons en venir, Ali Bongo Ondimba a, par son aura, réussi à faire venir dans son pays divers vaccins (Pfizer, Johnson and Johnson et Synopharm), le vaccin apparaissant dans le monde comme le meilleur moyen de se prémunir contre la pandémie, ce pourquoi il appelle avec insistance les populations à aller se faire vacciner bien que cet acte soit déclaré volontaire.
« Mens sana in corpore sano »
Collant à la maxime latine que l’on traduit par « Une âme saine dans un corps saint », le chef de l’Etat gabonais a consenti à doter son pays depuis 2009, d’infrastructures sanitaires et scolaires de dernière génération, apportant aux premières un plateau technique up-to-date tout en y affectant un maximum de praticiens et aux secondes des kits sanitaires et autres dispositifs de nettoyage des mains en vue de lutter contre le Covid-19, mais aussi de nouveaux bâtiments et salles de classe pour ne pas parler d’établissements scolaires. Cela dans le but de former des citoyens à même de se prendre correctement en charge et de prendre également en charge leur économie. En parlant justement d’économie, Ali Bongo Ondimba, chantre de l’émergence, aura apporté un véritable coup d’accélérateur à celle de son pays depuis 2009, imposant dès l’entame de son 1er mandat, la transformation sur le sol gabonais des matières premières, essences notamment.

Ce qui, bien que diversement perçu sous d’autres cieux, génère des bénéfices au Gabon pour ne pas dire lui apporte une valeur ajoutée à comparer avec l’époque de la vente des agrumes brutes et favorise l’emploi massif des jeunes, un de ses paris. L’un des atouts majeurs de cet Etat d’Afrique centrale sous le magistère d’Ali Bongo Ondimba, est d’amorcer son développement dans le strict respect de la protection et de la sauvegarde des écosystèmes. Dans le pays aux 13 parcs nationaux, la zone économique spéciale de N’Kok, non loin de Libreville, à partir de laquelle les gros porteurs peuvent désormais convoyer des richesses de la nature vers le port d’Owendo qui a depuis fait sa mue, vient de s’illustrer positivement, obtenant la certification ISO pour avoir réussi le pari de zéro carbone.
Santé et social, plus qu’une obsession !

Si le Gabon d’Ali Bongo Ondimba est perçu comme un modèle sur le continent, c’est aussi parce qu’il s’y pratique une politique sanitaire de prise en charge de toutes les couches sociales à travers la Caisse nationale d’Assurance Maladie et de Garantie sociale (CNAMGS) qui, grâce à son ticket modérateur, permet à tous de subir des soins, acheter des médicaments à moindre coût et même de bénéficier d’évacuations sanitaires sans débourser des fortunes. Ajouter à cela, la gratuité des accouchements décidée par le président de la République. Ceci, vous vous en doutez, est de nature à soulager considérablement les populations, surtout les plus vulnérables identifiées dans les registres de l’institution comme GEF, entendez Gabonais économiquement faibles qui ont presque tout cadeau au même titre que ceux touchés par des affections à longue durée, les fameuses ALD.
Nous ne saurions évoquer toutes ces questions sans dire un mot sur la place que le chef d’Etat gabonais a toujours accordé au genre, à la place de la femme et du jeune dans la société. En effet, depuis son arrivée au pouvoir, sont soutenus des termes et expressions novateurs, voire révolutionnaires tels l’autonomisation qui voient être de plus en plus organisés des séminaires et autres conférences au profit ou à l’initiative des femmes ou des jeunes sur toute l’étendue du territoire national.
Une politique et une Diplomatie exemplaires
Avec Ali Bongo Ondimba, point n’est besoin de dire que les sacro-saints principes de paix, de concorde sociale et de bonne intelligence avec le reste du monde, certes défendus sous ses prédécesseurs, sont maintenus, voire même renforcés. En témoigne, le crédit que lui accordent toujours ses voisins qui, même au plus fort d’un scandale, viennent lui témoigner leur reconnaissance. Le cas du chef d’État centrafricain Faustin-Archange Touadéra, qui vient d’effectuer à Libreville, une visite d’amitié et de travail au cours de laquelle il a réaffirmé l’excellence des relations séculaires entre la RCA et le Gabon. De quoi rassurer quand on se souvient des derniers développements de l’actualité entre les deux pays après la décision unilatérale des Nations-Unies de renvoyer chez eux les 450 soldats du contingent gabonais de la Mission des Nations-Unies en Centrafrique (MINUSCA).

Sur le plan international, le Gabon sous Ali Bongo Ondimba s’emploie à diversifier ses partenariats, histoire de tenter les différentes expériences proposées et voir celles qui collent à ses réalités pour qu’elles lui soient profitables, à lui, le pays, et aux populations. La présence du pays au Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non-permanent témoigne de sa place dans le concert des Nations où il brille par sa manière de gérer les conflits et d’apaiser les tensions. A l’intérieur, le climat prévalant nous pousse avancer que le Gabon reste une destination sécurisée, un pays d’accueil par excellence, un véritable havre de paix, la paix que ne cesse de cultiver son chef qui appelle tous ses compatriotes, de quelque bord politique qu’il soit, à « revenir à la maison du père où il y a de la place pour tous », une invite chargée de sens qui voudrait succintement rappeler qu’unis dans la concorde, les Gabonais travaillant pour leur pays, s’achemineront inéluctablement vers leur succès personnel et celui de leur pays.
Un pays bien en marche vers l’avenir lorsque l’on tient compte de l’acceptation de l’autre et du vivre-ensemble dont elle est le pendant. Le Gabon d’Ali Bongo Ondimba est en effet l’un des États africains où l’on note l’effectivité du pluralisme d’opinions, de la liberté d’expression pour ne pas dire de la Démocratie. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que cet état de fait satisfait le président de la République qui, en tant que garant de l’unité nationale, a à coeur de perpétuer ces valeurs pour que le climat auquel cette attitude conduit puisse lui permettre de poursuivre sereinement l’œuvre de développement du Gabon à laquelle il est loin de renoncer.
Jérémie-Gustave Nzamba