Aux côtés de ses pairs et des chefs de gouvernement venus du monde entier, Ali Bongo Ondimba prend depuis ce 31 octobre en Ecosse en Grande-Bretagne, part au sommet sur la lutte contre le réchauffement climatique.
Le Gabon, son pays, y joue un rôle de premier plan non pas seulement en tant que porte-parole des pays africains, mais aussi parce qu’il compte beaucoup pour l’équilibre et la survie de la planète faisant avec l’Amazonie en Amérique latine partie des deux poumons que compte la planète car situé dans la région du bassin du Congo et pratiquant une politique remarquable en matière de préservation de l’environnement et des écosystèmes. C’est d’ailleurs en partie pour cela qu’il a pris depuis des années la décision de créer 13 parcs nationaux et de réglementer l’exploitation du bois sur toute l’étendue du territoire national.
Comment de ce point de vue ne pas féliciter et encourager ses dirigeants en tête desquels le président de la République qui va devoir au cours de ce sommet pendant lequel il sera question de tenter d’infléchir les positions des pays dits développés, grands pollueurs, qui pour des raisons essentiellement économiques et démographiques ont depuis 2015 signé, voire ratifié le texte de l’accord de Paris sans jamais vouloir le mettre entièrement en pratique, exposant les Etats de l’Hémisphère sud, le monde pourquoi pas, aux effets néfastes des changements climatiques.
Surtout lorsque ceux-ci créent des phénomènes tels les ras-de-marées, les inondations, le réchauffement des océans, la diminution de la couche d’ozone qui expose la terre aux rayons du soleil et autres dont les conséquences sont incalculables faisant craindre le pire et développant le pessimisme si la prudence et des actes louables ne sont pas vite adoptés à l’échelle mondiale. Ali Bongo Ondimba n’a de cesse de rappeler aux dirigeants du monde, nous ne prendrons pour exemple que son dernier discours à la tribune de l’ONU, que la lutte contre les changements climatiques et pour la préservation de l’environnement doivent être inscrits au rang de priorités et devraient exiger de tous une attention de tous les instants car il s’agit ici de sauver la terre et l’humanité tout entière.
N’est-ce pas ce qu’on désigne par l’expression « vision futuriste » qui démontre à suffisance le combat et l’engagement de son chef à faire entendre sa voix et celle de l’Afrique estimant que ceux-ci méritent bien qu’on leur accorde le crédit qui devrait être le leur.
Jérémie-Gustave Nzamba
