Les responsables de la Gabon Special Economic Zone (GSEZ) et leurs partenaires se sont retrouvés, il y a quelques lunes, dans le cadre d’une rencontre au cours de laquelle ils ont dressé le bilan de l’exercice 2019-2020.
Bilan positif à en juger par les résultats engrangés. En effet, la zone enregistre à ce jour, 144 investisseurs de 18 pays et 98 sociétés en activité. 4500 emplois directs y sont déjà crées. L’on note également l’usine de fabrication de médicaments génériques destinés aux marchés local et sous-régional. C’est près de 20 milliards d’investissement. Ce qui démontre l’attractivité du Gabon et le fait que l’on dise qu’en dépit de la crise sanitaire, l’économie du pays se porte plutôt admirablement.
Tout ceci grâce à la vision d’un homme Ali Bongo Ondimba qui, en créant ladite zone, ambitionnait, ce qu’il s’emploie à soutenir, de diversifier l’économie nationale à travers l’industrialisation de la filière bois et l’installation d’industries de pointe. Ce qui suscite l’admiration de plusieurs Etats qui, tout en félicitant ce modèle de développement, rêvent de reproduire ce schéma sur leur sol. La conjugaison du fait industriel avec la protection de l’environnement constitue un plus. La zone a sur ce point obtenu sa certification ISO pour ne pas participer à la pollution atmosphérique (zéro carbone).
Sur le plan de l’Education et de la Formation, la GSEZ abrite un Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel spécialisé dans les métiers de l’industrie pouvant accueillir 1000 étudiants. C’est un autre pari du président de la République qui veut, pour rattraper un certain retard, doter assez vite le Gabon de techniciens capables de soutenir le développement économique du Gabon. Le genre n’est pas en reste si l’on tient compte du fait que 27 jeunes femmes y ont été formées dans la conduite d’engins lourds parmi lesquelles 12 conductrices. de camions semi-remorques, 8 opératrices chariot élévateur manitou, 8 opératrices de chargeurs fourches ou à godet.
Jérémie-Gustave Nzamba