Le président de la République qui a pris part en Écosse à la Cop 26, sommet des chefs d’État et de gouvernement du monde entier, orienté sur les questions climatiques, a bouclé son séjour en défendant la cause africaine devant ses pairs occidentaux.
En effet, le numéro un gabonais dont le pays est le porte-parole de l’Afrique en matière de lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de l’environnement et des écosystèmes, a, face à son homologue américain Joe Biden, le Congolais de République Démocratique Félix Tshisekedi et le Premier ministre britannique Boris Johnson, plaidé en faveur du Bassin du Congo, cette muraille verte qui permet avec l’Amazonie au monde de s’oxygéner et de donc vivre encore des instants soutenables, étant donné que la situation essentiellement marquée par une dégradation continue de l’atmosphère et des écosystèmes terrestres et marins, est de plus en plus critique de nos jours et demande des uns et des autres un minimum d’efforts et de conscience pour oser inverser la tendance.
Ali Bongo Ondimba qui n’est pas arrivé à Glasgow les mains vides, a une fois de plus présenté à ses interlocuteurs qui ont affiché attentifs, le combat mené par le Gabon dans le domaine de la lutte contre la déforestation quoique son pays soit recouvert à plus de 80% de forêt. La protection de la faune et de la flore, l’exemple gabonais a été également étalé devant les dirigeants occidentaux comme pour leur dire et démontrer que si le Gabon en particulier, les pays du Bassin du Congo en général, font leur part avec ce que cela coûte de mobilisation des moyens de tous genres, eux-aussi, parce que trop industrialisés et de surcroît gros pollueurs, doivent s’astreindre à jouer leur partition tout en respectant les engagements pris d’en 2020 mobiliser 100 milliards de dollars pour contribuer à la lutte pour la préservation de l’environnement et d’atteindre presque dans la même période la réduction des émissions de gaz jusqu’au niveau de 1,5°C.
Ali Bongo Ondimba dont on reconnait la vision futuriste a sensibilisé Joe Biden et Boris Johnson sur le fait que l’humanité tout entière sans disctinction d’hémisphère payerait le lourd tribut au cas où l’un des poumons de la planète, à savoir le Bassin du Congo voyait son existence menacée en raison d’application de politiques non-adaptées non seulement par les pays riverains, mais aussi et surtout par les nations industrialisées menant des activités de nature à influencer négativement l’équilibre du monde.
Jérémie-Gustave Nzamba