On les disait sur la corde raide, les Panthères du Gabon, surtout après qu’elles aient accumulé des ratés sur le chemin de la qualification pour le prochain mondial en terre qatari, d’abord contre les Chevaliers de la Méditerranée de Libye à Benghazi, ensuite à Franceville contre les Pharaons d’Egypte.
Préjudiciables en effet, la défaite 1-2 en terre libyenne et le nul 1-1 à Franceville. Il ne fallait pas être devin pour réaliser que le chemin conduisant au Qatar devenait escarpé et que quelque part, notre onze national qui va pour son ultime confrontation au Caire, avait laissé passer ses chances de pour la première fois de son histoire, participer à la plus grande fête du football monsial. Ce qui demande à réfléchir, le Gabon étant dans l’urgence de changer le fusil d’épaule si ça lui dit de vouloir figurer un jour parmi les nations au monde à être cité parmi les pays qui comptent sur la planète dans le domaine.
Il fallait de peu en effet pour que le Gabon créé l’évènement en cette année pourtant covidée qui aurait plutôt fait craindre le pire. Il n’en n’a pas été le cas. Par la faute de qui en est-on à se demander. Et nous de répondre qu’en dehors du public, soutien inconditionnel, et du président de la République Ali Bongo Ondimba, dont il n’est plus besoin de montrer l’engouement autour des questions sportives, footballistiques notamment, plusieurs acteurs sont à pointer du doigt en tête desquels le Ministère des Sports et ses démembrements qui, semble-t-il, ont toujours du mal à mettre en musique la vision du chef de l’État consistant à faire rayonner le Gabon sur tous les plans.
Certes, le pays est qualifié pour la phase finale de la CAN TOTAL Énergies Cameroun 2021, mais il n’était pas inutile qu’il soit présent surtout pour la première fois à un mondial, ce pourquoi il lui fallait se préparer en conséquence. Ou bien ?
Jérémie-Gustave Nzamba