Du 2 au 5 décembre 2021, les femmes gabonaises étaient invitées à Oyem, capitale provinciale du Woleu-Ntem, dans le cadre d’une rencontre enrichissante sous le thème « Femme marque ton histoire ».
Le Palais « Omar Bongo Ondimba » (POBO) de la ville qui a refusé du monde pendant ces trois journées de débats, louanges et prières, a vu cinq oratrices se succéder à la tribune au nombre desquelles Chantal Sarah Mbadinga, Constance Obame et Estelle Ondo, dont les interventions ont toutes convergé sur le rôle de la femme dans la société gabonaise à l’heure de la décennie décrétée par le président de la République Ali Bongo Ondimba et de la valorisation de son statut qui fait d’elle, non plus une simple gardienne du foyer avec tout ce que cela comporte de servitude, mais une véritable doublure de l’homme permettant à la société de vivre sous de nouveaux paradigmes.
L’implication des hommes de foi des églises « La paix des brebis » et « Le corps du Christ » sans lesquels la rencontre n’aurait pas eu de piment, a ajouté à la valeur donnée à cette rencontre dans le sens où les femmes gabonaises ont été à nouveau édifiées sur ce qu’elles représentent fondamentalement à partir des Saintes écritures qui ne cessent de leur rappeler qu’elles sont, en dehors de compagnes de l’homme nées de « l’extraction d’une de ses côtes », celles qui éduquent, conseillent, participent efficacement à l’équilibre du foyer, le nourrissent, évitent son embrasement comme celui, par extension, de la société en lui faisant entre autres, éviter des confrontations parfois inutiles.
En somme, le rendez-vous d’Oyem qui en appelle un autre en 2022 comme souhaité par les participants, a été d’une grande utilité car il est venu démontrer non seulement la prise de conscience d’elle-même la femme, mais aussi son fervent désir de se projeter vers l’avenir en réfléchissant à sa posture dans une société qui a de plus en plus besoin de son intervention pour se construire.
Jérémie-Gustave Nzamba