Lors de la célébration de la journée nationale de lutte contre l’enrichissement illicite à Libreville le 9 décembre 2021, l’accent a été mis sur les risques de Corruption dans le secteur Pétrolier.
Les risques de Corruption et d’enrichissement illicite dans le secteur Pétrolier au Gabon. C’est le thème de la journée célébrée ce 9 décembre 2021 au Gabon. Cette journée Instituée par un décret du 22 janvier 2010 a pour objectif de promouvoir la lutte contre ce fléau . La commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite a fait une communication sur les dangers éventuels de la Corruption dans la chaîne allant de l’attribution des marchés à la commercialisation des produits pétroliers . Nestor Mbou le président de cette commission a indiqué que le processus allant de l’attribution à la commercialisation des produits pétroliers finis doit s’inscrire dans un cadre vertueux à l’abris de la corruption et de l’enrichissement illicite.
Libreville entend en considération de la transition énergétique qui devrait déboucher sur l’abandon des sources d’énergie fossile (pétrole et Gaz) Libreville envisage de miser sur l’utilisation des recettes issues de l exploitation de son or noir. Le directeur des affaires économiques, juridiques et fiscales a rappelé que ales contrats dans le secteur Pétrolier sont négociés par les services techniques du ministère du pétrole en passant par la primature et validés à la présidence de la République où le service juridique valide des visas d’opportunité et de conformité avant de revenir pour signature par le ministre du pétrole, de l’économie puis l’acceptation par la présidence de la République.
Nestor Mbou a également souligné que la loi n002 du 16 juillet 2019 portant code des hydrocarbures au Gabon baisse la part de l’état dans les contrats d’exploitation et de partage de production (CEPP). Le texte susmentionné fixé le taux minimal à 45% au plus pour la zone conventionnelle et 40% en off-shore dans l’exploitation pétrolière contre 55% et 50% dans le Code abrogé de 2014. La part de l’Etat est bloquée à 10% dans les opérations (20% dans le code de 2014) mais peut transférer la gestion de ses participations à Gabon Oil Company, l’opérateur national.
A. A. T