Les commentaires présentaient certaines nations comme de véritables rouleaux compresseurs au vu de leur histoire, de leur palmarès et bien-entendu des résultats engrangés pendant la préparation à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). On peut sans risque de se tromper avancer que nous attendons encore de voir !
Les grosses cylindrées sont à la peine en ce début de tournoi au regard des scores enregistrés depuis dimanche 9 janvier qu’a débuté la 33ème édition de cette compétition continentale avec l’opposition Cameroun vs Burkina-Faso, opposition qui a tourné à l’avantage du pays organisateur qui est venu à bout de son adversaire battu 1-2 par des Lions indomptables obligés d’aller chercher dans leurs réserves tant les Étalons les ont longtemps mis en difficulté après qu’ils aient ouvert le score.

Comme on a pu le voir, il a fallu deux erreurs défensives des Burkinabè pour que sur pénalties, les Camerounais retrouvent le sourire et engrange 3 points précieux qui pourraient leur être salvateurs au décompte final. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce ne fût pas facile. Tout comme toutes les rencontres des géants africains tels le tenant du titre l’Algérie qui n’a pas réussi à trouver le chemin des filets face à la Sierra-Léone qui l’a obligé à concéder un nul vierge 0-0, alors que l’on pensait de l’avis général que les Fennecs n’allaient en faire qu’une bouchée. Entrée en matière également difficile pour les Lions de l’Atlas du Maroc présentés comme l’une des formations les plus en jambes du tournoi, mais qui ont failli se séparer dos-à-dos avec les Black Stars du Ghana qui ont plié l’échine dans les ultimes moments de jeu alors qu’ils ont passé le plus clair du temps à opposer, malgré quelques erreurs défensive et une tiédeur en attaque, une farouche résistance à leurs adversaires. Bien sûr que d’aucuns présentent aujourd’hui ces Ghanéens comme des outsiders comparativement à ceux des années écoulées que l’on traitait en favoris.
Qu’à cela ne tienne, il est difficile de démontrer que le Ghana n’est plus capable d’assumer ce statut. Ce pourquoi, nous lui accordons le bénéfice du doute. Même cas de figure pour les Super Eagle du Nigéria héroïque devant les Pharaons d’Egypte de Mô Salah renversés 0-1 lors du match inaugural après des empoignades signes d’un match âprement disputé. Que dire des Lions de la Téranga du Sénégal qui pour battre les braves Warriors du Zimbabwé qui leur ont opposé une farouche résistance sur le score d’1-0, ont été aidés par la baraka n’ayant la vie sauve que grâce à la rage de l’inévitable Sadio Mané qui a transformé un pénalty consécutif à un jeu de main dans la surface adverse. Comme on le voit, la CAN d’aujourd’hui promet en surprises et intensité, d’où on peut se demander si elle est sucrée non seulement pour les sélections en lice, mais aussi pour le public.
Jérémie-Gustave Nzamba