Tout le monde connait les effets nuisibles et déstabilisateurs des réseaux sociaux, souvent adeptes du jeu consistant à mélanger les torchons et les serviettes. Quelque soit ce qui est dit sur les Panthères, celles-ci doivent, sauf faiblesse d’esprit, considérer que les instants présents leur recommandent d’être focus sur leurs objectifs.
Qu’attend en effet le peuple gabonais de ses ambassadeurs sur le terrain à Yaoundé si ce n’est d’engranger au fur et à mesure des matches, des victoires ! Ceci dit, aucun argument, même pas le Covid-19 dont on sait pourtant les dégâts occasionnés, ne viendra justifier une quelconque contre-performance. Arrêtons donc de passer du temps, sauf pour tenir les Gabonais informés de ce qui se passe dans la tanière au Cameroun, ce dont ils ont du reste droit, à argoter sur des cas de Covid au sein du groupe, prédisant l’hécatombe à nos « vaillants soldats » comme si dans les autres écuries, la maladie ne préoccupait personne.
Qu’est- on alors faire au Cameroun si ce n’est que pour ressasser les animosités internes qui devraient faire l’objet de débats chez nous ? Pourquoi tenter intentionnellement à ce qui se lit de porter atteinte à l’intégrité des individus qui ne demandent en pareilles circonstances que sérénité ? Comment, alors que l’on sait les plus hautes autorités du pays en tête desquelles le président de la République Ali Bongo Ondimba, en train de vouloir régler les questions sociétales en suspens, ne pas taire l’espace d’un mois nos querelles intestines pour laisser place au débat du jour, la CAN ?
Notre devoir est d’apporter notre soutien franc aux Panthères et de faire en sorte qu’elles fassent le job qu’on attend d’elles malgré les circonstances, la devise devant être que où on chavire ensemble, on on continue ensemble ! N’est-ce pas cela, sans chauvinisme, qu’avoir l’esprit patriotique ? « Allez les Panthères! », « les Panthères ossou ! ».
Jérémie-Gustave Nzamba