Se déplacer dans la ville de Libreville devient un véritable casse-tête. Surtout en période scolaire. Aux abords des rues tous les jours, des foules sont observées qui attendent impatiemment une occasion pour se déplacer.
La décision du gouvernement d’offrir la gratuité du transport aux habitants du grand Libreville n’a rien réglé. Puisque les bus de Sogatra et de Trans’ Urb arrivent par intermittence, alors que de longues files d’attente sont déjà constituées, donnant l’impression que beaucoup d’entre ceux qui les composent arriveront bien en retard à destination. D’aucuns accusent à juste titre le Covid-19 dont la persistance pousse les autorités à durcir les mesures de prévention.
Avec la réduction du nombre de personnes à bord des véhicules de transport en commun, les conducteurs ont augmenté le prix de la course du simple au double, voire au triple. Les clients n’ont pas le choix car c’est à prendre ou à laisser.
Se battre devient alors un moyen pour qui veut arriver à l’heure. Ce qui nous fait par moments observer de chaudes empoignades conclues par des blessures, vols, vêtements froissés ou déchirés. Il faut également signaler que les populations grèvent leur budget parce qu’elles sont parfois obligées de débourser beaucoup d’argent surtout quand elles sont pressées. Un constat qui nous amène nous demander s’il n’y a pas de mesures à prendre pour les soulager. Sur l’itinéraire Charbonnages-Derrière la prison ou Charbonnages-Kalikak, les choses se déroulent plutôt bien puisqu’ordre a été donné par des équipes municipales de s’aligner en fonction de l’arrivée pour ne pas léser les premiers et assurer la fluidité du transport.
Juliette Koumba