L’un des vœux chers à Ali Bongo Ondimba, c’est l’application d’une politique multilatérale intéressante. L’objectif étant de satisfaire au maximum les Gabonais, ses compatriotes, qu’il promet d’améliorer leurs conditions de vie du mieux qu’il peut, fidèle à sa pensée : « Je ne serai heureux que lorsque chaque Gabonais sera heureux ».
Pour ce faire, le président de la République, habitué des arcanes de la politique, est parti d’un constat fort simple: le multilatéralisme par rapport au bilatéralisme peut constituer pour le Gabon, une véritable planche de salut dès lors qu’il est susceptible dans des délais raisonnables d’apporter et procurer une plus-value à son pays qui en a énormément besoin vu qu’il s’est juré de marcher sur la voie de l’émergence en partie retardée par la survenue du Covid-19 qui a affecté les économies des pays où qu’ils se trouvent sur la planète. Le Gabon d’Ali Bongo Ondimba, lui, s’est plutôt bien pris face à la crise sanitaire. Ce qui fait qu’en dépit de celle-ci, les voyants restent, de l’avis de nombreux analystes, au vert. Ce qui lui confère une crédibilité vis-à-vis de tous les organismes, y compris le Commonwealth désigné comme le regroupement des États ayant en commun l’usage de la langue anglaise.
Le Commonwealth qui s’apprête à ouvrir au Gabon la porte sur laquelle le pays toque sans relâchement, espérant que de nouveaux espoirs soient enfin permis. Les locuteurs de la langue de Shakespeare ont ceci de particulier qu’ils se distinguent de beaucoup d’autres par leur pragmatisme et leur tendance effrénée pour la coopération win win, ce qui explique très certainement que ce soit chez eux, dans leurs anciennes colonies allions-nous dire, qu’ont éclos les premières grandes lumières africaines. Quelques exemples parlants Nandy Azikiwé au Nigéria, Nelson Mandela en Afrique du Sud quelque soit le contexte de l’époque et Kwame Krumah au Ghana pour ne citer que ces quelques noms qui, à l’évocation, vous demande à réfléchir !
Comment, pense le chef de l’État, ne pas essayer cette expérience ? D’où, peut-on dire, l’empressement avec lequel Ali Bongo Ondimba a reçu ce 28 février, une délégation du Commonwealth conduite par Christine Awiti, Conseiller économique et de politique économique des petits États. Il s’agissait de la 3ème mission de l’Organisation qui consistait, celle-ci, à venir vérifier comment le gouvernement gabonais sur instructions du président de la République, s’acquitte de ses missions en ce qui concerne les questions économiques, sociales et politiques. Sûr que ladite délégation trouvera satisfaction et n’hésitera pas à accorder une bonne note à « l’élève » Gabon qui offre bien de garanties dans tous les domaines précités.
Jérémie-Gustave Nzamba