Ouvert lundi 28 février 2022 au sein du Centre hospitalier universitaire « Jeanne Ébori, mère-enfant », le service de procréation médicalement assistée (PAM), a reçu les premiers patients en fécondation in-vitro.
Pour éviter la persistance des malentendus ou disputes dans de nombreux couples éprouvant du mal à enfanter, les autorités gabonaises ont mis en place au sein de ce Centre hospitalier, une technologie permettant d’appliquer la procréation assistée qui constitue une véritable opportunité, même pour les femmes ménauposées, de porter une grossesse et donc d’enfanter.
Selon le Dr Opheelia Makoyo Komba, chef du service ainsi créé, « L’objectif de ce traitement est d’apporter les hormones, faire des simulations, obtenir des ovules qui vont être mâtures et les mettre en présence de spermatozoïdes des époux. Lorsque les deux gamètes sont mises ensemble, il va y avoir naturellement fécondation et au bout de la fécondation, ce sont les premières cellules des êtres humains qui vont se former et à la longue obtenir des embryons ».
Une coopération est née entre le CHUJE et l’hôpital Lariboisière de Paris en France dont le chef de service gynécologie-obstétrique, le Pr Jean-Louis Benifla, est présent à Libreville pour mettre à la disposition du personnel du CHU mère-enfant Jeanne Ébori, son expérience et son expertise.
Hermann Malaga Moussavou