Le pays d’Ali Bongo Ondimba qui est en passe de juguler le Covid-19 d’où la décision des autorités de lever la totalité des mesures barrières, rouvre. Il décide de la reprise de toutes les activités sportives sur l’ensemble du territoire national. La question que nous nous posons est celle de savoir quels en seront les impacts ?
Il faut d’entrée affirmer que la décision gouvernementale qui s’inscrit en droite ligne des instructions du président Ali Bongo Ondimba, vient d’un constat fort simple: les Gabonais qui ont supporté de nombreuses restrictions à leur liberté et qui ont fait dans la généralité preuve de bon sens, ne devaient pas plus longtemps être confinés, cela impactant à des degrés divers leur équilibre. Et lorsque l’on parle d’équilibre, cela renvoie à diverses connotations qui vont de celle relative à la vie au foyer à celle liée à sa prise en charge et celle de ses protégés. Autrement dit, le sport qui tend de plus en plus à s’arrimer aux standards internationaux est conçu aujourd’hui plus qu’hier comme une activité génératrice de revenus (AGR) qui fait donc vivre le pratiquant. En cela, les activités menées sur le plan national servent de tremplin à ceux qui ont la vocation ou l’ambition de d’aller loin en ménageant leur monture. Les autorités gabonaises que l’on comprend aisément tendent à nouveau la perche non seulement aux sportifs, eux- mêmes, mais aussi aux encadreurs dont bon nombre font carrière dans l’encadrement sportif et n’émargent pas directement sur le budget de l’État.
Les avantages, les premiers, que l’on tire de cette reprise des activités sportives, c’est d’abord qu’au plan national, nos athlètes aux muscles pour la plupart engourdis faute d’activité, vont devoir comme qui dirait se remettre en jambes, s’entraîner correctement en groupe, avant qu’ensuite, le pays évite de manquer certaines compétitions importantes ou de faire face à des amendes infligées par les instances faîtières internationales quand celles- ci ne décident pas purement et simplement d’une suspension.
Sont- ce toutes ces raisons qui ont objectivement guidé le gouvernement gabonais ? Sûr que oui, car, comme le dit l’adage: « Gouverner, c’est prévoir » !
Jérémie- Gustave Nzamba