Les journées se suivent pour le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, mais semblent se ressembler sur certains points. Par exemple celui concernant la vie chère qui intègre l’amélioration des conditions de vie des populations au centre des échanges qu’elle a eus lundi 4 avril avec le président de la République Ali Bongo Ondimba.
Instruite par le chef de l’État depuis plusieurs mois de relancer la machine économique impactée en grande partie cette année par le Covid-19, le chef du gouvernement qui prend à bras le corps sa mission, sait que comme le maçon, elle est jugée au pied du mur. Ce pourquoi elle n’hésite pas de rendre compte de l’évolution de la situation au chef de l’État auprès de qui elle vient assez régulièrement recueillir de sages conseils, des instructions et autres directives sur la manière dont Ali Bongo Ondimba tient à ce que le pays soit gouverné. Satisfait, le président de la République ne semble pas l’être totalement encore, malgré l’entière confiance placée en son Premier ministre qu’il croit à mesure de relever les défis auxquels le Gabon reste confronté.
Au nombre de ces défis, la sempiternelle question de la situation socio-économique avec, comme déclaré au sortir de l’audience à elle accordée par le chef de l’État, la sécurisation par le gouvernement du panier de la ménagère impacté par des crises externes telles la guerre en Ukraine à cause de laquelle la menace d’une flambée du prix de la baguette devient une réalité irréfutable. Et l’État doit faire valoir comme il en a coutume pour épargner les populations de souffrances supplémentaires, ses amortisseurs en optant par exemple pour la subvention de produits comme le blé importé. A l’instar de celle appliquée aux produits dérivés du pétrole tels l’essence et le gaz-oil qui coûtent au titre de la suvention à l’État, la bagatelle de 47 milliards de francs CFA/an.
On l’aura compris, Rose Christiane Ossouka Raponda a du pain sur la planche, ce d’autant plus qu’elle est tenue de prouver par les actes qu’elle est bien au service des populations comme le lui recommande avec insistance Ali Bongo Ondimba.
Jérémie-Gustave Nzamba