Comme tous les ans, le Gabon à l’instar de la communauté internationale a, le 17 avril, célébré la journée mondiale de l’hémophilie. Une occasion mise à profit par des associations pour communiquer sur cette maladie afin qu’elle soit densement expliqué aux uns et aux autres.
L’Association gabonaise d’hémophilie a axé son discours sur la sensibilisation s’appuyant sur le thème de la journée: « Accès pour tous: partenariats politiques, progrès, associer votre gouvernement, intégrer les troubles héréditaires de la coagulation dans la politique nationale ». L’hémophilie est une maladie génétique se manifestant par des saignements récurrents de gravité variable pouvant engager le pronostic vital et entraînant un handicap moteur en l’absence de traitement.
Cette journée célébrée pour la première fois au Gabon, avait pour objectif d’attirer l’attention des dirigeants pour une meilleure prise en charge des personnes atteintes par cette pathologie, véritable frein à l’épanouissement si elle n’est pas tôt traitée. Au Gabon, les autorités ont voulu également taire les idées reçues sur la maladie, car l’on constate que la population en général connaît peu ou mal l’hémophilie.
Le pays compterait près de 200 malades d’hémophilie, mais seulement 30 seraient recensées à ce jour auprès de l’Association gabonaise d’hémophilie. Il est donc plus que nécessaire d’encourager les facteurs 8 et 9 de sang afin de démysthifier ses symptômes.
Wylma Ogoulat