La journée du 27 avril tout comme les deux autres qui la suivront, seront particulières dans les relations Gabon/Vatican. C’est dire que la visite de travail qu’effectue le président de la République, visite qui sera conclue par un tête-à-tête avec le pape François n’aura rien de « la montagne qui accouche d’une souris »
Bien au contraire, l’idée des deux personnalités d’œuvrer au développement spirituel, social et culturel du peuple gabonais les tient tellement à cœur qu’ils aborderont à cœur joie dans une communauté de points de vue le sujet. Le fervent croyant qu’est Ali Bongo Ondimba ne saurait déroger à la règle sacro-sainte. Le chef d’État gabonais pour qui c’est la 4ème visite au Vatican depuis son accession au pouvoir en 2009, reconnait, comme le pape François, qu’hormis des périodes d’incompréhension entre l’église catholique qui se plaignait de la trop longue période de fermeture des lieux de culte et les autorités gabonaises, incompréhensions peut- être mal interprétées en son temps au Vatican, les relations entre le Saint-Siège et le Gabon ne souffrent d’aucun malaise. Pour ne pas dire, pour reprendre les propos tenus par Ali Bongo Ondimba et le Nonce apostolique Monseigneur Francisco Escalate Molina, lors de leur dernière rencontre à Libreville, qu’elles sont au beau fixe !
C’est donc un Ali Bongo Ondimba sûr de trouver chez le pape François une oreille attentive qui vient au Vatican, raffermir les liens d’amitié et de coopération avec le Saint-Siège. Cette visite est, au-delà de tout, une qui vient démontrer à nouveau le crédit dont jouissent le président de la République gabonaise et son pays sur l’échiquier international. N’est-ce pas réconfortant surtout au moment où de plus en plus de voix s’élèvent pour faire accepter à Ali Bongo Ondimba le vœu de se porter candidat à un 3ème mandat l’an prochain ?
Jérémie-Gustave Nzamba