Initié par le président de la République Ali Bongo Ondimba qui a enjoint en janvier 2021 le gouvernement de le mettre sans délai à exécution, le Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) peut être considéré comme faisant partie des différentes stratégies adoptées pour presser la relance économique et améliorer les conditions de vie des Gabonais.
C’est un peu, comme qui dirait, les douze travaux d’Hercule que lançait- là le chef de l’Etat qui instruisait l’équipe Ossouka Raponda de ne point faillir à la tâche parce que, comme le maçon, elle était plus que jamais attendue au pied du mur. A l’étape de la 2ème année du projet prévu pour durer trois ans (2021- 2023) et qui a bénéficié d’un financement de 3000 milliards de francs CFA, l’on affirme, côté gouvernemental, que certes difficultés il y a à l’image des blocages survenant sur le tracé de la Transgabonaise et celles liées au sempiternel casse- tête du panier de la ménagère pour ne nous appesantir que sur ces deux cas, mais il n’y a pas de raison d’avancer qu’il y a pour autant péril en la demeure quand on sait la mobilisation qui est celle de certains départements ministériels (Economie, Budget, Travaux publics, Energie), la liste n’est pas exhaustive, sous la supervision du Premier ministre qui veille au quotidien à ce que les instructions du chef de l’Etat ne donnent pas l’impression d’être allées dans des oreilles de sourds. Lui répondant favorablement, des ministres tels Léon Armel Bounda Balonzi, Pacôme Moubelet Boubeya, Alain- Claude Bilié- By- Nze, Yves- Fernand Manfoumbi et bien d’autres sont vus sans cesse sur le terrain réalisant que le gouvernement qui pond des arrêtés pendant que le président de la République décrète, doit en aval consentir quelques efforts, non pas pour se substituer aux administrations ou services compétents, afin de jouer les gendarmes et mettre de l’ordre là où cela est nécessaire.
Allons- y à présent nous rafraîchir la mémoire en redécouvrant le PAT que d’aucuns auraient tort de présenter comme un serpent de mer au vu des engagements pris, parfois au prix de moult sacrifices, crise économique et Covid-19 s’étant mêlés ces derniers temps, par les autorités gabonaises pour faire que leur pays garde la tête sur l’eau. N’est- il pas d’ailleurs promis à l’émergence par Ali Bongo Ondimba, lui- même ?
Le Plan d’Accélération de la Transformation est une stratégie de relance économique initiée par le président de la République, visant des objectifs précis: accélérer la transformation structurelle du modèle économique gabonais en repensant celui- ci et l’adaptant au contexte international actuel pour générer une plus- value conséquente, susceptible de faciliter la prise en charge du citoyen dans les divers pans de sa vie: santé, éducation, emploi, habitat, transport, voies de communication… Le PAT s’intéresse donc également à tout ce qui relève de la création de richesses inclusives et créatrices d’emplois tout comme il vise à assainir les finances publiques et renforcer la position extérieure du pays comme démontré par la Zone économique spéciale (ZES) de N’KOK qui fait bien des émules sur le continent et même en dehors.
2021- 2023, le temps à beau sembler presser n’ôte en rien la détermination des dirigeants gabonais qui ont ouvert les portes pour des contributions concrètes et citoyennes aux opérateurs économiques opérant au Gabon. Leur message à l’endroit de ces derniers consiste à leur demander d’accompagner l’Etat dans la mise en œuvre du PAT grâce auquel l’on compte réaliser 20 projets prioritaires devant assurer au pays un accès sans secousse notable à l’ère de l’après- pétrole. Il faut bien- entendu pour cela que s’accélère les nouveaux moteurs de croissance et que le modèle social gabonais soit repensé.
Jérémie- Gustave Nzamba
