Ces dernières heures n’ont pas été de tout repos pour le Premier ministre Rose- Christiane Ossouka Raponda qui a, en dehors d’avoir représenté le président de la République Ali Bongo Ondimba à la Conférence sur la lutte contre la désertification à Abidjan, convoqué dès son retour à Libreville, une importante réunion sur l’épineux dossier de la CNAMGS.
Le chef du gouvernement qui a continué de suivre l’évolution de l’actualité nationale hors du pays, d’Abidjan où elle se trouvait, a, sans perdre de temps, convoqué une importante réunion à laquelle étaient conviés mardi 10 mai, le ministre de la Santé et des Affaires sociales et le représentant de la Caisse nationale d’assurance maladie et de Garantie sociale (CNAMGS). Il était question pour le Premier ministre, face à la menace des structures hospitalières de ne plus répondre aux attentes des immatriculés CNAMGS, d’exiger des solutions rapides à la crise latente causée essentiellement par les difficultés de fonctionnement des hôpitaux, engendrées par les retards de paiement des prestations hospitalières. Or, il est plus qu’hier aujourd’hui un principe qui veut que l’on sorte du traditionnel système de l’État providence et que même les structures publiques réfléchissent aux moyens d’aider à la satisfaction de leurs besoins, les plus modestes du moins. Le contexte économique et de crise sanitaire qu’a récemment traversé le Gabon peut expliquer en partie les dysfonctionnements observés dans la marche d’une mécanique qui semblait pourtant bien huilée. Pour Rose- Christiane Ossouka Raponda, la situation doit revenir le plus vite à la normale, ce d’autant plus que le président de la République y tient forcément et absolument. C’est parce qu’il le comprend profondément que le Dr Guy- Patrick Obiang Ndong a fait le premier pas en allant rencontrer ses collègues pour tenter de leur rappeler les principes défendus par Hippocrate dans son serment historique.
Assez pour comprendre la bataille qui est celle du gouvernement sur les fermes instructions du chef de l’État qui insiste sur l’implémentation dans des délais raisonnables du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) reposant sur le développement socio- économique du pays et l’amélioration des conditions de vie du citoyen. Un citoyen que les autorités gabonaises tiennent à mettre à l’abri de toute calamité. Tenez, la désertification en est une ! Raison pour laquelle Ali Bongo Ondimba dont l’agenda ne pouvait lui permettre de rallier la capitale économique ivoirienne, s’est fait représenter par Rose- Christiane Ossouka Raponda, à l’ouverture de la 15ème session de la Conférence des Parties (COP 15) de la Convention des Nations- Unies sur la lutte contre la désertification. Tout le monde sait l’engagement du président gabonais dans ce combat qui inclut celui de l’avenir de l’humanité. Il ne fait donc l’ombre d’aucun doute que le message transmis par le chef du gouvernement gabonais émanant du président de la République à son homologue ivoirien Alassane Dramane Ouattara, réitérait les convictions d’Ali Bongo Ondimba dont le pays adopte depuis toujours un rôle avant- gardiste dans toutes les questions liées à la préservation des écosystèmes.
Jérémie- Gustave Nzamba