Apres 2 ans d’arrêt pour cause de pandémie, le national foot a repris ses droits le week-end écoulé . Afin de redéfinir les modalités et les questions relatives au financement des clubs de D1 et D2, le Ministère des Sports a lancé les assises d’Angondjé, suivi de la task-force du national foot.
Au sortir de cette rencontre, le traitement accordé aux arbitres semble avoir été mis de côté. En effet, contrairement au staff dirigeant, des entraîneurs et les joueurs qui perçoivent des salaires fixes, les arbitres perçoivent des primes de match, primes qui restent pour ces derniers dérisoires, voire méprisantes. Pendant que les entraîneurs et les joueurs perçoivent entre 150.000 et 400.000 mensuel, les arbitres, eux, ont des émoluments oscillant entre 60.000 pour les internationaux et 35.000 pour les inter-league par match. Pour exprimer son mécontentement face à la situation, un arbitre a confié « À chaque saison, c’est la même chose, on ne nous respecte pas. On ne se souvient de nous que quand il faut descendre sur le terrain. C’est triste !».
Il est important de rappeler que, pour avoir officié par le passé des matchs du championnat national à crédit, les arbitres cumulent un lourd dû dont devraient s’acquitter les entités compétentes. Tandis que les différents clubs ont perçu leurs chèques avant même la reprise effective du championnat, les arbitres n’ont, quant à eux, reçu aucune indemnité.
Certains arbitres internationaux qui ont tenté de manifester ouvertement leur ras-le-bol face à cette situation accablante qui perdure jusqu’à présent ont vite été intimidés par d’anciens collègues devenus dirigeants. Il est encore plus désolant de constater qu’au sein des rangs des arbitres, il n’existe donc pas de cohésion.
Hermann Malaga Moussavou