C’est tout le groupe de Patrice Neveu et l’ensemble du staff technique de la sélection nationale gabonaise qui a rallié hier Franceville où les Panthères croisent ce mercredi 8 juin, les Mourabitoune de Mauritanie dans leur deuxième match des éliminatoires.
Elles sont très attendues, les Panthères, par un public qui ne rêve que de succès pour ne pas tomber trop tôt dans la désillusion et peut- être se dire que la victoire (1-0) au stade des martyrs de Kinshasa, quatre jours plus tôt, était le fruit du hasard, même si hasard il n’existe pas car l’on a tous vu que ce résultat résultait d’une disposition tactique affinée par le coach Anicet Yala, associée à la bravoure des footballeurs gabonais et au strict respect des consignes dictées par l’adjoint de Patrice Neveu, absent du banc.
L’espoir, peut-on dire, est permis si l’on tient simplement compte du fait qu’aux 17 Panthères qui ont fait le déplacement de la capitale congolaise, s’est ajouté le reste du groupe convoqué par le sélectionneur national, ce qui, vous vous en doutez, ajoutera du piment, surtout à l’attaque qui retrouvera ses automatismes, sa mobilité et sa perspicacité avec l’intégration de ténors tels Aaron Boupenza et Denis Bouanga au meilleur de leur forme. Sans manquer de redouter leurs adversaires mauritaniens, certes pas un foudre de guerre, mais aptes, on le sait, à souvent jouer les outsiders avec ce que cela comporte de surprises, nous devons affirmer que le stade de Franceville a toujours réussi à notre équipe nationale, ce qui, à nos yeux, représente plus qu’un gage de sécurité.
Mais, loin de nous l’idée selon laquelle les Mourabitoune sont venus en victimes expiatoires puisque, croit-on savoir, ils ont des armes à faire valoir et rêvent, tout comme les Panthères d’ailleurs, d’être de la grande fête du Football continental l’an prochain en terre ivoirienne. Aux Gabonais d’afficher donc prudents et de mettre tous les atouts de leur côté afin de réaliser un premier sans-faute à l’entame de cette épreuve qui ne devrait pas laisser d’amertume, mais plutôt se traduire en instigatrice de joie et d’espoir quand on sait qu’empocher six points lors des deux premières confrontations est déjà réconfortant.
Jérémie-Gustave Nzamba