Comme tous les 14 juin, a été organisée sur l’ensemble de la planète, la journée mondiale du don de sang, produit dont l’importance pour le corps humain se passe de commentaires.
Organisée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ladite journée est essentiellement consacrée à la promotion et à la sensibilisation au don du sang. Ce liquide qui circule dans nos veines et les irrigue tire sa caractère précieux du fait qu’il transporte oxygène, nutriments, anticorps et hormones. C’est pourquoi il est important pour chaque pays d’attirer, non pas exclusivement le 14 juin, mais assez souvent, des volontaires vers des centres de transfusion sanguine ou des structures mises en place à ces fins pour qu’ils donnent du sang qui servira aux transfusions dont ont nécessairement besoin certains malades dont ceux qui courent le risque de passer l’arme à gauche si jamais ce produit venait à manquer à la banque de sang ou encore ceux qui, devant passer au bloc opératoire, se voient exiger une transfusion en urgence par le médecin, sans compter que de nombreuses autres pathologies, drépanocytose par exemple, recourent assez souvent aux transfusions en cas de crise notamment.
Dans des pays comme le Gabon, un accent particulier est mis sur la sensibilisation et le gouvernement à travers le Ministère de la Santé a de tout temps organisé des caravanes jusqu’à l’intérieur du pays pour aider à pallier un éventuel déficit en poches de sang, surtout quand on sait qu’il est parfois rare de s’en procurer pour certains groupes et rhésus. Les centres de transfusion implantés le plus souvent au sein des structures hospitalières cravachent assez souvent, avec eux les proches des patients, pour tenter de combler le gap. La détresse devient parfois permanente, une situation qui ne cesse d’interpeller les autorités gabonaises en tête desquelles le président de la République Ali Bongo Ondimba qui s’emploie depuis son accession à la magistrature suprême, à veiller au bon suivi médical de ses compatriotes qui, en ce qui concerne particulièrement l’approvisionnement en sang, trouvent de plus en plus satisfaction.
Jérémie- Gustave Nzamba