Ce vendredi 24 juin, le président de la République Ali Bongo Ondimba a reçu en audience le ministre de l’Éducation Nationale Camélia Ntoutoume Leclercq.
Ce qui saute aux yeux, c’est que cet échange qui intervient dans la période d’organisation des examens ne se serait pas tenu sans évocation de ce sujet, d’autant que cela présentait une opportunité pour le chef de l’État de féliciter de vive voix le ministre de l’Éducation nationale pour avoir fait passer les épreuves avec brio sur toute l’étendue du territoire national. Bien au-delà, cette rencontre traduit l’engagement pris depuis par le chef de l’État de faire de l’Éducation un des centres d’intérêt de son action. C’est donc normal que l’organisation desdits examens et leurs résultats aient d’entrée été évoqués par les deux personnalités, surtout lorsqu’on sait que l’une comme l’autre marque sa satisfaction devant la qualité des résultats (80% de réussite au Certificat d’Étude Primaire Élémentaire CEPE et 68,96% pour le Brevet d’Étude du Premier Cycle BEPC).
Ce sujet n’a cependant pas éclipsé d’autres tellement ceux-là aussi tiennent à cœur le numéro 1 gabonais. Il s’agit de la tenue prochaine de la 2ème édition nationale du Concours des meilleurs élèves gabonais qui sonne comme une incitation du chef de l’État aux élèves pour qu’ils prennent conscience de leur avenir et de celui du pays, ce pourquoi ils ont intérêt à viser l’excellence dans un univers de plus en plus concurrentiel. Ali Bongo Ondimba et Camélia Ntoutoume Leclercq ne se sont pas arrêtés en si bon chemin puisqu’ils ont mis l’occasion à profit pour évoquer, ce qui est tout aussi important, les prochains travaux d’Ottawa au Canada sur la transformation de l’Éducation, au cours desquels le Gabon prendra une place prépondérante qui lui exige de déjà travailler sérieusement intra- muros à la préparation de cette grand’messe prévue en septembre prochain.
Jérémie-Gustave Nzamba