Preuve supplémentaire que le président de la République accorde une grande place à la santé de ses compatriotes, surtout les plus vulnérables, l’audience accordée au Directeur pays de l’ONUSIDA, Françoise Ndayishimiyé, en fin de séjour au Gabon.
Audience enrichissante pour Ali Bongo Ondimba qui rêve d’un pays où les femmes et hommes se portent à merveille et sont pour cela capables de l’accompagner dans l’oeuvre inlassable de construction nationale. Le président de la République a pour ce faire prêté, comme il est de coutume, une oreille attentive aux propos tenus par son interlocuteur, Françoise Ndayishimiyé, venu lui faire le compte- rendu des cinq années qu’elle a passées dans son pays. Cinq années d’un bilan remarquable même si elle a insisté, ce qu’Ali Bongo Ondimba a bien compris, sur le fait qu’il faut au Gabon, pays dont l’assistance et la prise en charge des personnes vivant avec le VIH est mondialement reconnue, éviter des cas de rupture d’antirétroviraux, constituant jusqu’ici l’unique moyen d’isoler le virus et de permettre aux séropositifs de vivre avec sans faire la maladie. Les efforts du Gabon en la matière ont pourtant été reconnus par le Directeur pays ONUSIDA sortant, le président de la République en tête, le gouvernement en appoint, ayant depuis consenti à livrer gratuitement les antirétroviraux aux porteurs du virus, ce qui constitue une œuvre sociale non négligeable à en juger par le coût de ces produits. En effet, l’État gabonais participe à hauteur de 85% à l’achat de ces antirétroviraux contre, contrairement à ce qu’en pense le commun des mortels, 5% seulement de la part de la communauté internationale. La rencontre Ali Bongo Ondimba- Françoise Ndayishimiyé s’est, peut- on dire, soldée par une compréhension mutuelle qui fera que, comme a coutume de l’exiger le chef de l’État au gouvernement, les autorités gabonaises travaillent davantage à l’amélioration des conditions de vie des populations, sachant que c’est le Gabon qui gagne !
Jérémie- Gustave Nzamba