C’est une affirmation et non des moindres qui a ponctué l’ouverture, lundi 29 août 2022, de la semaine africaine du climat organisée en sol gabonais par l’Organisation des Nations-Unies (ONU).
Une nouvelle fois et saisissant l’opportunité à lui offerte par la communauté internationale, Ali Bongo Ondimba a, du haut de la tribune, rappelé ses principes qui sont ceux qu’il partage avec ses pairs africains lui ayant confié la lourde et délicate mission d’être, comme ici encore, leur porte-voix pour ce qui est notamment des questions climatiques, renouvelé les attentes de l’Afrique par rapport aux conclusions des Cop qui ont précédé la prochaine qui se tient du 7 au 18 novembre prochain à « Charm el-Cheikh » en Egypte. Le chef d’État gabonais qui prend en mains le destin du continent, s’est fait fort de rappeler à tous qu’ils ont intérêt à faire pareil s’ils veulent se sécuriser et en faire autant pour le reste de la planète car tout le monde est au courant que dans des grandes villes chinoises par exemple, les déplacements pédestres se font difficilement sans masque et qu’en Europe, l’on vit de plein fouet aujourd’hui plus qu’hier, le phénomène des changements climatiques destructeurs et redoutés par l’humanité.
Pour Ali Bongo Ondimba, il est simplement question d’évoquer ce problème sensible au grand jour et devant la communauté internationale pour l’amener pourquoi pas agir face à ce qu’il qualifie, à juste titre, d’injustice climatique, histoire de faire entendre raison à tous ceux qui n’ont pas encore compris ou feignent de ne pas comprendre que l’avenir de l’humanité est certainement dans cet hémisphère sud représenté par les deux poumons que sont la forêt amazonienne et celle du bassin du Congo. Et qu’il faut pour ce faire que les engagements pris par les uns et les autres sous-respectés pour le bien de tous. Ali Bongo Ondimba ne fait que manifester sa volonté sensibilisatrice qui milite pour la sauvegarde de l’humanité qu’il a de tout temps considéré, à raison d’ailleurs, comme une priorité dans son action politique. Ce qui, de son point de vue, devrait interpeller tous les dirigeants de la planète et leur faire respecter le moindre des engagements pris lors des multiples rencontres organisées sur le climat !
Jérémie-Gustave Nzamba