Après avoir pris part aux obsèques à Londres de la Reine d’Angleterre Elisabeth II lundi 19 septembre, le président de la République Ali Bongo Ondimba a quitté la Grande-Bretagne pour New York aux Etats-Unis où il prend depuis ce mardi 20 septembre part aux travaux de la 77ème Assemblée générale des Nations-Unies.
Cette AG est une rencontre prévue par l’organisation pour faire se rencontrer les chefs d’Etat et de Gouvernement du monde entier aux fins de débattre et pourquoi pas de trouver des solutions pérennes aux différents problèmes de l’heure, qu’ils soient sous-régionaux, régionaux ou internationaux, qui demandent un arbitrage immédiat au vu de leur importance et de leur impact sur les vies des populations ou des nations. Ce rendez-vous sera marqué par des discussions surtout centrées sur la guerre en Ukraine qui impacte les pays africains entre autres dépendant de la Russie ou même de l’Ukraine dans leur approvisionnement en certains produits dont les céréaliers. Il est important que la communauté internationale sache le niveau de cette dépendance et qu’est-ce qu’elle cause en termes d’insatisfaction dans les Etats africain afin de réfléchir aux moyens à mettre en place pour y apporter solution.
les dérèglements climatiques, le sujet occupe également une place de choix dans les échanges entre gouvernants de ce monde. La planète sait quelle place occupe le Gabon, pays du bassin du Congo, lorsque l’on traite de ce sujet, le Gabon dont la capitale Libreville vient d’abriter une importante semaine dite semaine africaine du climat en prévision de la Cop 27 que s’apprête à accueillir la cité balnéaire égyptienne de Charm-El Cheikh. Le pays d’Ali Bongo Ondimba qui fait office de porte-parole des nations africaines pour ce qui est de cette thématique, a, au-delà d’adopter des politiques révolutionnaires et futuristes, le mérite d’appartenir à la région du bassin du Congo, second poumon mondial après l’Amazonie en Amérique latine.
La sécurité alimentaire, le Gabon est l’un des pays africains où les autorités mettent davantage l’accent sur l’autosuffisance, ce qui les pousse à doter le Ministère de l’Agriculture d’organismes tendant à donner du sens à ce vœu si cher au chef de l’Etat. Le chef de l’Etat qui se retrouvera avec ses pairs du continent pour évoquer certes ces sujets à la lumière de leur propre expérience, mais aussi les sensibiliser sur l’urgence qu’il y a d’adopter des positions communes et parler d’une même voix lorsqu’il s’agit d’affronter sur certains thèmes de l’heure, les pays industrialisés et développés qui ne semblent que très rarement respecter les principes édictés lors des rencontres planétaires sur les grands sujets de l’heure. Ali Bongo Ondimba est attendu demain du haut de la tribune des Nations-Unies où il délivrera son message au monde entier. Sans nul doute fera-t-il allusion aux principaux thèmes retenus par cette session de l’Assemblée générale de l’ONU sans omettre, cela est sûr, de revenir sur les questions préoccupantes de la sécurité dans le golfe de Guinée et même au Sahel même si son pays n’appartient pas à cet espace géographique. Après tout, un proverbe africain ne dit-il pas que si la maison de ton voisin brûle, il faut l’aider à éteindre les flammes pour qu’elles ne se propagent pas chez toi ?
Jérémie-Gustave Nzamba