Les autorités gabonaises mettent un accent particulier sur la protection de la nature, notamment de la mangrove ou manglier, écosystème que l’on retrouve au bord des étendues d’eau salée et des rivières.
Plusieurs raisons militent en faveur de la protection de cette plante aquatique qui s’adapte aussi bien à l’eau qu’au sel. Elle comporte une faune riche qui est souvent utilisée à des fins commerciales. Il va sans dire que la perturbation de celle- ci par des activités humaines de tous genres, pétrolières ou autres est lourde de conséquences, dire qu’un pays comme le Gabon qui, en dehors de ses plus de 800 kilomètres de côtes, est irrigué par de nombreux cours d’eau, en a bien besoin pour son équilibre géomorphologique même s’il est vrai qu’il ne lui manque pas pour des raisons vitales, de recourir aux « produits » de la mangrove pour le bois de chauffage devant par exemple servir au séchage du poisson et la production de matériaux de construction. Comme on le voit, le manglier enrichit les écosystèmes du pays qui insiste sur la préservation de l’environnement à raison, les bouleversements intervenant sur lui, lui imposant, comme tous les autres États du monde, de veiller à ce que dame Nature soit de plus en plus respectée pour que l’humanité tout entière en soit bénéficiaire.
Jérémie- Gustave Nzamba