La considération dont jouit le Gabon auprès de l’Organisation des Nations- Unies (ONU), se manifestera une fois de plus, à n’en point douter, le 3 novembre prochain à l’occasion de la 77ème journée de l’Organisation mondiale.
Une 77ème journée qui aura pour thème: « Mieux connaître les Nations- Unies et leur impact sur les populations ». Thème riche tant du point de vue de son objet que de celui de la problématique qu’il pose. En effet, nous sommes encore très nombreux, y compris au Gabon, à n’entendre évoquer ladite Organisation que sur quelques pans de son action, ce qui constitue une limite qu’il faut vite dépasser. En s’imprégnant du mieux que l’on peut et de toutes ses composantes, et de leurs missions particulières en ayant pris naturellement soin de s’informer sur ce que l’on devait déjà savoir, c’est- à- dire les conditions dans lesquelles l’ONU a été créée juste après la seconde guerre mondiale (39-45) sur les cendres de la Société des Nations (SDN).Ce n’est ici que la première approche dans l’appréciation d’un thème d’un grand intérêt qui nous incite, à travers sa formulation, à aller nous enquérir de ce qu’il pose comme problématique. Ainsi, découvrons- nous que la question qui est posée est celle de mesurer, mieux d’évaluer l’impact de l’Organisation sur les populations dont la majeure partie ne bénéficie que très rarement sur la planète, n’en déplaise, des retombées de la paix, de la justice, de l’équilibre social et autres facteurs de développement qu’offre relativement un pays comme le Gabon qui, plutôt que d’opter pour dormir sur ses lauriers, devrait s’atteler, vu que c’est le vœu cher au président Ali Bongo Ondimba, à améliorer ses performances en matière de gouvernance. Ce que l’ONU qui coopère étroitement avec le pays attend de lui, ce d’autant plus que des signaux encourageants sont perceptibles aux dires de certains organes de notation internationale. Le 3 novembre restera donc une date charnière à partir de laquelle l’ONU et le Gabon concluront à nouveau un deal beaucoup plus futuriste que les précédents même s’il est honnête de reconnaître qu’il y a bien du chemin déjà parcouru, mais qu’il y a cependant une insistance sur l’impérieux devoir de changer de paradigmes, l’homme étant le capital le plus précieux comme soutenu assez souvent par ceux dont la vocation est « humaniste ».
Jérémie- Gustave Nzamba
