Le mois d’octobre au Gabon ou le mois de tous les dangers ? S’interroge un gabonais. Des fortes pluies qui se sont abattues au cours de ce mois d’Octobre qui tire à sa fin ont laissé plusieurs foyers inconsolables.
Le dérèglement ou le changement climatique, c’est selon, n’est pas une vaine expression. Ce, d’autant que cette conjugaison de mots met en mal la planète et la situation socio-économique de l’homme. Le Gabon a payé ses frais au mois d’Octobre qui tire à sa fin. Des fortes pluies consécutives qui se sont abattues au pays d’ Ali Bongo Ondimba ont laissé des traces indélébiles tant à Libreville et ses villes voisines qu’à l’intérieur du pays. L’on a enregistré par endroit plusieurs affres. Entre autres, des glissements de terre ayant entraîné la disparition de sept personnes à Libreville, des fortes inondations qui ont endommagé plusieurs ménages, des fissures des routes et rues. Bref, la liste n’est pas exhaustive.
A l’intérieur du pays notamment dans les villes de Mouila et Tchibamga. Les populations des capitales provinciales de la Ngounie et de la Nyanga étaient à tout moment les pieds dans l’eau. Au Nord du Gabon et précisément dans la ville de Bitam où le fleuve Nveze ne cessait de sortir de son lit à chaque tombée de pluie. A en croire des sources météorologiques locales, des pluies diluviennes risquent de continuer au mois de novembre en cours.
Pour faire face aux multiples conséquences précitées dues au dérèglement climatique , il serait utile aux pouvoirs publics non seulement de prendre des décisions qui s’imposent, mais également d’accompagner les compatriotes qui ont payé le lourd tribut de ces affres causés par des fortes pluies du moment. Vivement que la rencontre de la COP 27 prévue se tenir au Caire en Egypte ce mois de novembre sera l’occasion aux experts de trouver des solutions idoines aux problèmes liés au changement climatique.
Juslin Engongha