Selon les prévisions de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), des turbulences inflationnistes s’annoncent aux deuxième et troisième trimestre 2023.
Le gouvernement 1 que dirige Alain Claude Bille By Nze a véritablement du pain sur la planche dans la lutte contre la vie chère. Une tâche ardue du ministre d’État en charge de la vie chère, René Ndemezo’o Obiang. Bien que prioritaire au Chef l’État l’État Ali Bongo Ondimba et son gouvernement, les nouvelles sur la hausse exponentielle des prix des denrées alimentaires au deuxième et au troisième trimestre de l’année en cours doivent inquiéter plus d’un. Ces nouvelles en clair ne sont pas bonnes. Elles sont moroses. Maintenir les prix de la mercuriale lancés par le gouvernement le 1er octobre 2022 serait un exercice difficile pour de nombreux ménages.
Selon les prévisions de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), des turbulences inflationnistes s’annoncent difficiles au dernier semestre de l’année 2023. Ainsi, dans son bulletin publié le 12 janvier dernier, l’institution financière prédit que l’inflation entamée au 3e trimestre de cette année (4,3% en moyenne annuelle) va continuer à grimper au 2è trimestre 2023 pour se hisser dans deux mois à 5,5% en moyenne annuelle contre respectivement 1,7% et 1,2% au plus tôt. Cette inflation va se maintenir au mois d’août à octobre 2023. Des perspectives au cours des six prochains mois sont moroses.
A en croire la même source, les prévisionnistes de la BEAC estiment que l’inflation alimentaire reste la principale préoccupation affectée par des facteurs tant externes qu’internes. Sur le plan externe, l’inflation alimentaire importée s’est accrue en lien avec le conflit ukrainien. Et en dépit d’une modération du coût du fret maritime depuis juin 2022. Sur le plan interne, les aléas climatiques vont perturber significativement l’offre alimentaire domestique au Gabon, le Cameroun, au Tchad, en RCA et en Guinée Équatoriale.
Juslin Engongha