Ali Bongo Ondimba qui ouvrait ce lundi 13 février, les travaux de la concertation politique par lui initiée, a une nouvelle fois démontré à quel point il est attaché aux pratiques novatrices susceptibles d’insuffler une dynamique nouvelle à son pays qu’il a de tout temps rêvé de conduire sur la voie de l’émergence.
Aux représentants de la majorité et de l’opposition réunis depuis ce 13 février pour une dizaine de jours à Libreville, le chef de l’État a recommandé, mieux conseillé de travailler à l’élaboration d’une feuille de route devant garantir en août prochain, des élections libres, crédibles, transparentes et apaisées, contrastant avec les précédentes dont l’issue a toujours donné lieu à des contestations suivies de violences avec leur lot de conséquences sur le plan humain et matériel. Ali Bongo Ondimba dont la volonté de changement est connu de tous ses compatriotes, a saisi l’occasion pour annoncer des changements constitutionnels significatifs dont celui faisant état de la réduction à cinq ans des mandats électifs au Gabon, l’inconnue restant jusqu’ici la question de la limitation, car l’on sait que les dispositions en vigueur permettent au président de la République, aux Députés et Sénateurs de se présenter autant de fois qu’ils le désirent.
Le chef de l’Exécutif gabonais a, s’adressant à la société civile, aux confessions religieuses, aux syndicats et autres acteurs de la vie sociale outrés par le fait qu’ils n’aient pas été conviés à ce rendez-vous, promis que le gouvernement organisera à leur intention, des rencontres pour leur permettre d’exprimer leurs avis au sujet de l’organisation d’élections libres, crédibles, transparentes et apaisées. Ce qui, peut-on dire, augure de lendemains prometteurs teintés de signaux encourageants tant l’ouverture reste l’une des choses les plus rêvées au Gabon. Qui, mieux que le président de la République, garant de la paix et de l’unité nationale, saurait mesurer l’importance qu’il y a d’accorder en pareilles circonstances la parole à tous ceux qui de près ou de loin sont susceptibles d’influencer l’opinion et apporter des arguments de nature à enrichir le débat ?
Jérémie-Gustave Nzamba