S’il est des faits qui auront retenu l’attention dans l’agenda hebdomadaire du président de la République Ali Bongo Ondimba, sa participation à Yaoundé, au sommet des chefs d’État de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) en fait bien partie.
Avec ses pairs, le chef de l’État discutent avec des arguments futuristes de l’avancée communautaire qui passe par la ferme volonté des six pays membres d’ensemble créer les conditions de la croissance économique qui conditionne la croissance sociale. Le constat est aujourd’hui que, contrairement aux autres regroupements économiques d’États à l’instar de la CEDEAO et de la SADC, la CEMAC semble avoir du plomb dans l’aile quand bien même les pays qui la composent sont potentiellement riches.
C’est justement pour conjurer ce contraste frappant que cette nouvelle grand’ messe a été convoquée dans la capitale camerounaise. L’urgence d’une harmonisation des démarches face aux différents défis de l’heure, sortie du CFA et libre circulation des personnes et des biens, explique suffisamment l’intérêt de la présence du numéro un gabonais aux assises de Yaoundé.
Jérémie-Gustave Nzamba