Panthères du Gabon et Crocodiles du Nil du Soudan, tous présents dans la capitale provinciale du Haut-Ogooué, caressent le rêve de figurer sur la liste des sélections nationales devant prendre part cette année à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qu’accueille la Côte d’Ivoire.
Mais le pays d’Alassane Dramane Ouattara qui se pare de ses plus beaux atouts accueillera-t-il l’une de ses deux équipes ou les deux ? C’est la question qui reste en suspens, le chemin pour y arriver étant encore long et parsemé d’embûches au vu de l’adversité qui les attend sur le chemin escarpé des éliminatoires qui se jouent dans leur 3ème journée et qui pourraient encore réserver de nombreuses surprises aussi bien agréables que désagréables. Pourvu que çà ne soient pas le cas pour les deux adversaires de demain qui devraient pour cela faire preuve d’endurance pendant les 90 minutes que durera la rencontre.
Les Crocodiles habitués au jeu long à la britannique semblent, comme à leurs chères habitudes, s’être encore bien préparés dans cet exercice qui peut, attention, ne pas leur être que favorable car leur ayant parfois joué de sales tours dans le passé quand, comptant sur des attaquants véloces du type Aubaméyang, leurs adversaires jouaient à fond les contre-attaques, passant allègrement dans le dos des défenseurs soudanais. Ce qui ne signifie pas du tout que la même configuration se reproduira demain à Franceville qui représente cependant pour les Panthères du Gabon, du moins jusqu’ici, un sanctuaire imprenable. Un atout qui ne demande qu’à être exploité si elles veulent faire le voyage d’Abidjan et être, comme au Cameroun récemment, présentes à la plus grande fête du Football continental.
Ce ne sont pas les athlètes qui manquent même s’il faut déplorer l’absence de quelques cadres-tauliers tels André Biyogo Poko. Qu’à cela ne tienne, les arguments, les Gabonais les ont pour faire subir aux Soudanais une défaite qui les propulserait momentanément à la tête du groupe I. Panthères du Gabon/Crocodiles du Nil, l’affrontement de Franceville dans le sud-est du Gabon promet des étincelles. Alors, retenons notre souffle et attendons voir !
Jérémie-Gustave Nzamba