C’est avant-hier, lundi 20 mars 2023, qu’un chalutier santoméen a été arraisonné dans les eaux territoriales gabonaises par la marine gabonaise. Ce qui laisse dire qu’elle est en état de vieille quand bien même on lui prête souvent des maux qui ne lui sont peut-être pas totalement imputables.
Rassurant lorsque l’on apprend qu’à l’instar des opérations « Scorpion » et « Mamba » de salubrité morale initiées par le président de la République Ali Bongo Ondimba, une, maritime cette fois, dénommée « Embuscade » vise, elle, à faire échec à tous ceux qui, venant surtout d’ailleurs, violent l’espace maritime gabonais. Tel est le cas de ce navire de pêche battant pavillon santoméen qui se livrait, avec à son bord 14 personnes, à des activités illégales dans les eaux gabonaises.
Si une telle nouvelle laisse beaucoup insensibles, elle devrait au moins nous rappeler que notre pays est pourvu de 800 kilomètres de côte, ce qui pose logiquement la question de savoir qu’est-ce qui se fait ailleurs qu’au large du Komo ? Histoire de se demander si nos marins et autres agents chargés de la sécurité côtière sont en capacité d’aller et venir à tout instant et de donc maximiser les opérations de traque contre pirates, pêcheurs illégaux et autres criminels de tout poils.
Ce sont ces questions, à les entendre, que se posent de nombreux Gabonais qui ne doutent pas de la volonté affichée par les autorités pour sécuriser le pays et les citoyens. Pour y répondre, il faut réfléchir une fois encore à la dotation des services compétents en moyens aussi bien humains (personnels et formation) que matériels et financiers qui constituent un préalable pour veiller efficacement à la protection, dans le cas d’espèce, de notre espace maritime.
Jérémie-Gustave Nzamba