Évoquer la vie chère et surtout trouver des solutions à ce phénomène grandissant au Gabon, voici ce qui a conduit les autorités gabonaises organiser, après l’intérieur du pays, des assises nationales à Libreville.
Sur instructions du président de la République Ali Bongo Ondimba, ces assises nationales que présidera le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze et qui impliquent tous les acteurs de la vie sociale gabonaise (autorités politico-administratives, commerçants, consommateurs, j’en passe), arrivent, peut-on dire, à point nommé ce d’autant plus que le panier de la ménagère est plus que jamais menacé, ce qui a de lourdes conséquences sur les foyers et précarise la vie et donc l’équilibre des populations qui le font pourtant savoir, quoique souvent sournoises.
C’est dire que lesdites assises ne seront pas une sinécure les attentes étant très énormes du côté des Gabonais qui continuent d’exprimer leur mécontentement face notamment à la flambée des prix des denrées de première nécessité. Dire qu’aux dires des autorités compétentes, une mercuriale initiée par le Ministère du Commerce est en vigueur et un numéro vert mis à disposition pour tous ceux désirant dénoncer sa violation et soumettre les commerçants véreux à la justice au besoin, car « nul n’est sensé ignorer la loi ».
Comme on le voit, les regards et les oreilles des Gabonais sont tournés vers le lieu de ces assises qui, croient-ils fermement, devraient ne pas accoucher d’une souris, les promesses à eux faites n’ayant que trop durer. Cependant, reconnaissent-ils, les efforts du gouvernement pour gommer les inégalités restent intacts, instruit qu’il est inlassablement par le président Ali Bongo Ondimba de tout faire pour améliorer les conditions de vie de ses compatriotes, lui, qui n’a de cesse d’affirmer qu’il ne sera heureux que lorsque chaque Gabonais sera heureux.
Jérémie-Gustave Nzamba