La débâcle des Panthères du Gabon aux récents mondiaux de taekwondo en Azerbaïdjan inquiète plus d’un sur la marche à reculon de cette discipline d’art martial local à moins d’un an des prochains Jeux Olympiques de Paris.
Nouvelle désillusion et inquiétude. Il faut parler du naufrage du collectif de la sélection nationale du Gabon aux derniers mondiaux à Baku en Azerbaïdjan, les deuxièmes, après ceux du Mexique l’année dernière inquiète des fans d’Antony Obame sur de réelles difficultés à cet art martial national à prendre son envol. Et ce, à quelques mois des Jeux Olympiques que la ville de Paris accueille l’an prochain. La participation de l’équipe du Gabon à Baku en Azerbaïdjan composée de six taekwondoïstes, contre 10 au Mexique n’a rien changé. D’autant plus que seuls deux athlètes ont franchi un tour. Il s’agit du capitaine Antony Obame et Urgence Mouega. Les deux qui ont pu passer un tour.
Un bilan lourdement négatif. Ce, d’autant qu’il s’agissait de six meilleurs combattants gabonais qui sont reconnus tant sur l’échiquier qualitatif que sur l’échantillon quantitatif. Au regard des forces en présence. C’est désolant. Voir sortir les six ambassadeurs gabonais, les uns après les autres, sans comportement de bravoure ou de révolte durant leurs combats laisse se poser plusieurs questions. De même que la sortie par la petite porte du capitaine Antony Obame et ses coéquipiers à cette grande messe sportive mondiale est de quoi s’inquiéter au moment où arrivent à grand pas les JO de Paris en 2024. Au risque de parapher l’assertion de Pierre de Coubertin qui disait : « l’important c’est de participer ».
Juslin Engongha