Des pays en développement ont convenu de financer aux pays sous-développés plus de 200 milliards de dollars sur les changements climatiques au cours des dix prochaines années.
Plus de 30 Chefs d’État et de gouvernements, des représentants du FMI (Fonds Monétaire International), de la Banque mondiale et la société civile viennent de prendre part à Paris (France) au Forum mondial sur le financement du changement climatique. Parmi les Chefs d’État, le gabonais Ali Bongo Ondimba. Il faut rappeler que ce sont d’ailleurs des pays pauvres qui paient le lourd tribut sur les effets du changement climatique. Notamment, les pays africains. Depuis la Cop 21 en 2015 à Paris, des pays africains ont toujours revendiqué l’engagement des pays en développement, surtout les plus pollueurs, du fonds de la protection de la nature. D’autant plus que ces pays du sud absorbent plus de 3% de gaz à effets de serre. C’est le cas du Gabon dont 80% de son territoire national est couvert par la forêt.
Le 1er mars dernier, Libreville a abrité le One Forest Summit. Un sommet mondial coorganisé entre les gouvernements gabonais et français. C’est dans cette même lignée que le président français, Emmanuel Macro a convoqué le Pacte mondial sur le financement du changement climatique. Une rencontre qui a tenu ses promesses du 21 au 23 juin 2023 à Paris. Pendant deux jours, les participants ont réfléchi sur les mécanismes de financements des effets néfastes du changement climatique. Tant en Afrique que dans tous les pays du tiers du reste des continents.
Au terme de ces assises, l’on notera que les pays en développement financeront les pays en voie de développement une enveloppe de plus de 200 milliards de dollars au cours des dix prochaines années. Un fonds selon le président français qui sera collecté à travers les prélèvements des diverses taxes. Une allocation financière tant décriée par le président gabonais au cours des précédentes Cop. Laquelle qui a fini par voir le jour. Une satisfaction pour l’ensemble des dirigeants de la planète et des défenseurs de la protection de l’environnement. En somme, le Forum de Paris se tient à quelques mois de la tenue à Dubaï de la prochaine Cop 29.
Juslin Engongha